lunes, 30 de junio de 2008

Madrid rougit de plaisir!

Yo soy español...







Madrid se prépare...


SOMOS CAMPEONES!!!!

on est les champions!!!
ca vous rappelle quelque chose ? c'était il y a 10 ans... que les bleus remportaient la coupe du monde de football! et bien si vous voulez avoir une petite idée de ce à quoi ressemblait Madrid hier, souvenez-vous de votre 14 juillet 1998 :

hier, dimanche 29 juin, c'était au tour de l'Espagne de s'époumonner dans les rues et de célébrer leur équipe nationale: la roja a battu la terrifiante équipe d'Allemagne...
1-0, l'Espagne est championne d'Europe et tout le pays est en liesse !

domingo, 29 de junio de 2008

Effervescence...



Depuis mercredi et la demi-finale de la coupe d'Europe de football contre la Russie, l'excitation est à son comble chez les Madrilènes... l'équipe nationale, la roja, ne va d'ordinaire jamais aussi loin dans les championnats... et cette fois c'est la finale !!!
Les drapeaux espagnols ont fleuri aux balcons et dans les bars comme pour une fête nationale (jusque chez notre épicier chinois!), des grapes de gens se promènent dans la rue parés du maillot rouge et or ou à défaut d'un t-shirt rouge et/ou se couvrent de drapeaux comme d'une cape...
L'équipe de l'Allemagne n'a qu'à bien se tenir!!

sábado, 28 de junio de 2008

Tapas!!! what else?


Tous les touristes le savent, en Espagne, on mange des Tapas.
Je ne vais pas vous refaire l'histoire, mais pour faire vite, la tapa au départ, c'est une tranche de pain avec une tranche de chorizo, ou une portion de fruits de mer, bref un petit quelque chose à manger qui accompagne les boissons.

un petit peu d'histoire quand même...
Initialement, la tapa a été pensée comme un couvercle "tapa" en espagnol, pour couvrir le verre et éviter que les insectes ne rentrent dedans. D'autres racontent que ce sont les bourgeois du siècle dernier qui l'ont créée. Lorsque leurs maîtres étaient de sortie, les cochers se retrouvaient aux cuisines et buvaient pour faire passer le temps. Lassés de retrouver leur cocher ivre mort à la sortie du spectacle ou des dîners en ville, les riches Espagnols prirent l'habitude de demander aux taverniers d'accompagner les verres de leurs serviteurs d'un apéritif.

Qu'on les appelle Tapas, Pinchos (pintxos au Pays Basque), ou Banderillas, on les retrouve dans toutes les provinces et leur genre varie bien entendu en fonction des terroirs : beaucoup de poissons et de fruits de mer sur les côtes, plus de viande à l'intérieur de la péninsule.

Une tradition qui se perd
Pendant longtemps donc, tous les bars d'Espagne offraient une tapa pour chaque verre commandé. Aujourd'hui cette tradition géniale se perd, les bars les remplaçant par de simples olives ou chips... moins chères et qui donnent soif! Encore plus courant dans la capitale, les bars à touristes les font payer ou les remplacent par des raciones (même plat mais servi plus abondamment).

Sauf pour quelques irréductibles....
Cependant nous avons repéré quelques coins sympas à Madrid où les tapas ressemblent encore à des tapas... et elles sont toujours gratuites. J'en veux pour preuve la photo ci-dessus d'une des multiples et délicieuses tapas offertes par la taverna Almería, un autre de mes endroits préférés, un peu à l'écart de la foule de la Latina, (calle de las aguas).

Pour le vocabulaire de survie dans un bar espagnol et la commande de tapas, écoutez le podcast de notesinspanish.org !

les tribulations d'une chômeuse à Madrid : Les salaires

Installée depuis février à Madrid, je cherche un poste en adéquation avec mes compétences et mes envies et cette quête du graal a donné lieu à des aventures mémorables...
que je vais tenter de retracer ici afin de donner toute sa saveur au dernier épisode, pas encore terminé si vous voulez mon opinion...

entre les démarches administratives kafkaïennes même pour une européenne, les douzaines d'intervieweurs et les offres farfelues, il y a de quoi remplir quelques postes ici-même...

avec un épisode phare: Paquerette au Koweït (pour ceux qui ne connaissent pas encore...)
épisode quarante-douze des aventures de Paquerette au pays merveilleux des chercheurs d'emploi! mais pour aujourd'hui je voudrais vous planter le décor du marché de l'emploi en Espagne.

Le marché de l'emploi en Espagne - Généralités -
(j'adore les généralités et encore plus quand elles sont hâtives)

1) LE RECRUTEMENT
Généralité N°1 : En Espagne il est très difficile de trouver un emploi!
Sachez-le, ce n'est plus le pays de cocagne que c'était!

Je relativise : quand on parle quatre langues comme moi, c'est moins difficile. Mais c'est à condition qu'on accepte de devenir secrétaire, payée 12000 euros par an (bruts évidemment) et en faisant 2 ou 3 heures de trajet par jour!

Au préalable, il faut savoir que le népotisme est la règle (appelez ça networking si vous voulez ou piston pour les cyniques aigris, dont je suis).

Les employeurs espagnols ne publient que rarement les offres lorsqu'ils ont un poste à pourvoir, préférant largement avoir recours à leur réseau, faire circuler la nouvelle parmi leurs connaissances et choisir ensuite parmi les potes de leurs employés, ou les cousines à machin...
Seules les grosses boîtes qui ont un service de ressources humaines à occuper ou les boîtes d'intérim, qui pullulent en Espagne se servent d'internet pour leur recrutement.

Dans la série des généralités, je vous parlerai bientôt des salaires, sujet épineux qui vaut son pesant de cacahuètes (ou plutôt qui ne vaut pas son pesant de cacahuètes, ou alors de cacahuètes à épines... allez j'arrête, je m'énerve...)


martes, 24 de junio de 2008

La nuit de la Saint Jean - la noche de San Juan


Cuando leí la noche mágica de la San Juan, el articulo de mi amiga catalana Matilde en su excelente blog "palabras tendidas" me entraron las ganas de escribirle una respuesta.
Matilde explica las tradiciones asturianas, catalanas etc. alrededor de la noche de la San Juan, el 24 de Junio, la noche más larga del año en el hemisferio norte, que se celebra en muchos sitios.

Hice un comentario en su blog y también quería compartir aquí la tradición de mi región, Alsacia, en la noche de la San Juan.


En Alsacia también se celebra la Saint Jean. En cada pueblo, los bomberos hacen una hoguera enorme, que encienden a medianoche. Les feux de la Saint Jean brillan por todas partes de la campiña hasta el amanecer. Se baila toda la noche, y por supuesto se bebe y se come, aunque no haya un plato especifico para esta fiesta, lo que de repente me sorprende porque en Alsacia casi todos los días de fiesta son un pretexto para una comida especial y muy rica,ya sea un pastel o un plato, pero siempre con mucha mantequilla, nata y/o cerdo!

lunes, 23 de junio de 2008

Des différences entre français et espagnol (bis...)

Dimanche soir de coupe d'Europe de football (je me fous du foot mais les Espagnols pas, visiblement...) : l'équipe d'Espagne bat l'Italie !
Certes le match est mou et inintéressant, même pour les afficionados, certes la victoire est difficilement arrachée aux tirs aux buts, mais quand même... !

Ben là, j'avoue, j'ai un peu honte, que j'étais ravie que les joueurs de la roja ne jouent pas comme les bleus qui se sont fait éliminer avant les quart de finale. J'irai jusqu'à dire que mon petit coeur de Française battait pour l'Espagne ! Rien contre les Italiens, mais j'ai gardé quelque chose comme un mauvais souvenir du match où la squadra azzurra avait battu la France, en finale de la dernière coupe du monde!
Du coup, je n'ai même pas râlé quand les Madrilènes sont sortis célébrer cette victoire dans la rue, à grand renfort de cris et de klaxons jusque tard dans la nuit !
... et ptet même que je regarderai le match contre la Russie...

Du bonheur des différences entre français et espagnol

Dans la série "tribulations d'une chômeuse à Madrid"(épisode 2), j'avais envie de partager une autre de mes petites joies qui est aussi une angoisse, en ce premier jour de ma semaine de chômeuse tourmentée par sa conscience et l'inactivité...

Répondre aux offres d'emploi en espagnol
Je me mets donc vaillamment ce matin devant mon ordinateur pour tenter de mettre en mots et en forme quelques unes de mes motivations pour répondre à des offres d'emploi...

Mais s'il n'est déjà pas évident d'éveiller l'attention de recruteurs, déjà aigris et à l'œil fatigué par trop de platitudes égrenées sur du papier velin, ou pire, en Comic sans MS (private joke pour les graphistes et webdesigner...), lorsqu'on écrit dans sa propre langue, tâcher de faire remuer de plaisir les méninges d'un DRH en un lundi matin lorsqu'on écrit dans sa 4e langue, c'est mission impossible...

Après 4 heures à tâcher de répondre à la question digne d'une épreuve de philo du bac "quelle est votre plus belle réussite professionnelle" en moins de 1000 signes ET en espagnol... je suis l'heureuse auteuse de quelques 700 signes...
Enfin, heureuse je l'ai été 5 minutes... jusqu'à ce que mon ingénieux ingénieur, espagnol de surcroit, passe ma prose au peigne fin (car oui j'ai réussi à mettre le grappin sur un ingénieur qui n'est pas seulement bon à démonter les ordinateurs, mais également capable d'aligner trois mots sans faire de fautes... une perle rare, je vous disais!... et d'une patience à toute épreuve, car j'ai bien du mal à accepter la critique!!!)

2 heures de plus, passées à réécrire les malheureuses 10 lignes... et le texte n'est toujours pas parti, j'ai été arrêtée par une nouvelle épreuve...

Les règles typographiques et de ponctuation changent en espagnol!!!


Hélas, Luis, si efficace soit-il en correcteur d'orthographe, ne peut répondre à toutes les questions de la perfectionniste que je suis... or, après deux ans passés en agence de communication, j'ai développé une passion pour la typographie et ses règles aussi précises qu'inconnues de tous ou presque.. Toujours avide de connaissances inutiles, j'ai appris les règles les plus importantes, or je découvre qu'elles ne sont pas les mêmes en espagnol qu'en français... et ça, c'est rude !

Alors si quelqu'un a un bon plan à partager, une synthèse des règles de base de la ponctuation en espagnol, je suis preneuse!
Si alguien conoce un sitio web donde se puedan encontrar las reglas de tipografía en español, le agradecería que me enviase la dirección...

Quant à moi, je suis prête à partager (car j'ai évidemment déjà cherché les règles de ponctuation en français...) mon bon plan du jour et je vous livre l'adresse du blog des correcteurs du journal le monde, où se trouvent résumées quelques règles concernant les espaces, les points, les majuscules...
Bref ! Pour tous ceux qui se posent la questions du bon usage du double point et autres trucs aussi subtiles qu'inutiles (pas pour tout le monde) la langue sauce piquante est un must!
Avec en cadeau pour ce lundi 23 mars, la rubrique "le mot d'ailleurs" sur Duende tiré d'une citation de Federico Garcia Lorca.

Et en cadeau ici même, mon mot préféré de la langue française, tiré du domaine de la typographie : c'est l'esperluette. Signe issu de la ligature du e et du t... moi j'aime son nom et son dessin... je vous laisse apprécier !

sábado, 21 de junio de 2008

Pon un ingeniero en tu vida...

Antes que mis buenas intenciones se hayan ido (como me gusta el subjuntivo... :P )
voy a escribir esta entrada en castellano...

Conozco ahora mas españoles ingenieros que españoles "normales"...
Es lo que tiene, salir con un ingeniero (de todavía no sé exactamente que...) español.
Tengo que decir que, antes de conocer a Luis, tenía muchos prejuicios en contra los ingenieros, sinónimo, para mi, de "geek", de "freak", y otras palabras molonas en "eek..."
y siento decir que sigo pensando que son gente diferente, ya que algunos de mis prejuicios se han revelados de lo mas verdad...
* Si, es verdad que hablan de cosas aburridas, que les gustan los juegos electrónicos y los mangas, que nada les gusta mas que un nuevo chisme electrónico, a parte desmontarlo...
* Si, es verdad que les gustaría ser un superhéroe.
* Si, es verdad que todavía no entiendo lo que es exactamente que hace Luis en su trabajo cada día... ni hablar del tema de su tesis... (aunque con el tiempo, me gustan aun mas lo que me invento, cuando a alguien se le ocurra preguntarme sobre en que ha estqdo trabajando mi novio durante 5 años...)

PERO !
pero... no sólo Luis y sus amigos ingenieros son muy simpáticos y no solo hablan de cosas raras (tal como... hacer un código con los numeros primos (quien coño se acuerda de los numeros primos después del 7????) o de rodear la tierra con una cuerda y una naranja (todavia no entiendo bien esta historia, Eva...)) pero también, tengo que reconocer que de vez en cuando, pueden ser muy útiles:
- Hace dos semanas, Luis fue capaz de reparar mi ordenador
portátil.
(yo NO soy ingeniera... y no, no sab
ía que los antivirus eran útiles... creía que estaban solo hechos para los paranoicos... resulta que ahora sé porque mi ordenador se quedó paralizado... había un montón de virus atacandolo... si, soy rubia, por cierto...)
- Ayer, Luis fue capaz de reparar el cargador de batería del dicho ordenador, con cinta aislante y un viejo cargador de móvil...
Me inclino... Ahora le voy a llamar Mac Gyver (tatatatatatatata taaaaaaaaaaa tata taaaaaaa....)

multicultural... alguien dijo multicultural?

He dicho que lo iba a hacer...
Asi que voy intentarlo: escribir de vez en cuando entradas en español en mi blog, para los Españoles que no entienden francés... no prometo nada, pero, al fin y al cabo, este blog habla de lau vida de una Francesa en España, me parece justo que podáis entender un poco...

Si algun@s de vosotr@s quieren corregir los errores... feel free! (con cariño, por favor...)

viernes, 20 de junio de 2008

L'été est arrivé à Madrid !


les météorologues l'affirment :
Madrid, c'est 6 mois d'hiver, 6 mois d'enfer

Après un printemps très peu digne de ce nom, qui aurait duré du 2 février au 21 mars, nous sommes passés de l'hiver au cœur de l'été sans transition.
On m'avait prévenu, il paraît que les non-madrilènes critiquent la capitale en disant qu'à Madrid, c'est 6 mois d'hiver, 6 mois d'enfer... en ce qui me concerne, je dirais que ça se confirme !
Le soleil brille en effet généreusement depuis notre retour d'Alsace, soit depuis le 17 juin, juste à temps pour l'arrivée officielle de l'été, le jour le plus long et la fête de la musique (si si elle se fête ici aussi, même si elle n'a pas l'ampleur de la fête de la musique à Paris).
Il fait 28° depuis 3 jours, et je commence à comprendre, voire même à apprécier la disposition de notre appartement du centre-ville.

Un appartement adapté aux canicules madrilènes
(dont on avait pas vu la couleur jusqu'ici!)


Nous habitons au premier étage d'une rue étroite, dans un appartement "exterior", ce qui signifie que nos fenêtres donnent sur la rue et non sur le patio intérieur, mais nous n'avons que deux pièces qui donnent sur le devant et sur la rue : la chambre est sans fenêtre, de même que la cuisine et la salle de bain.
Cet hiver, la fraîcheur et l'obscurité qui découlent de cette disposition ont provoqué bien des coups de déprimes chez la Parisienne que je suis devenue, habituée des 7e étages avec vue sur le ciel (mais de 18m² et sans ascenseur, on peut pas tout avoir...).
A présent, avec cette chaleur, qui m'annonce-t-on, ne fait que commencer, notre appartement me paraît tout à coup bien pensé et très agréable ! Sa fraîcheur est précieuse, lorsqu'on rentre en nage du marché d'Anton Martin à 11h du matin ! Quant à la chaleur, rien de tel qu'une caña (bière) en terrasse pour l'apprécier !

jueves, 19 de junio de 2008

Les tribulations d'une chômeuse française en Espagne

Comme certains le savent, j'ai quitté mon poste de chef de projet dans une agence de graphisme à Paris en janvier 2008, pour tenter la chance et l'aventure de l'autre côté des Pyrénées, où m'attendait Luis. Je me suis donc installée à Madrid en février et, depuis, je cherche un travail, plus ou moins activement selon les périodes.

Nous sommes en juin, soit 5 mois plus tard, et je n'ai pas encore trouvé chaussure à mon pied...
normal me direz-vous, pour les tenants de ma génération "zapping"... (voir sur ce sujet le "bloug" de mon ami frouny)... Oui, et non.. ce n'est pas seulement parce que je suis difficile que je n'ai pas encore trouvé d'emploi de rêve, et même pas d'emploi du tout...

Il faut préciser que je ne parlais pas super bien en arrivant, pas assez à mon goût pour passer un entretien d'embauche sereinement et préciser également que je ne disposais que d'assez peu de contacts dans mon domaine (la culture, la science politique) à Madrid.

Dans tous les cas, cette période me donne l'occasion de vivre une expérience intéressante, de découvrir les arcanes du marché de l'emploi en Espagne et de partager avec vous mes tribulations... préparez vous, les aventures de paquerette chercheuse d'emploi en Espagne, ça déménage!!

La feria del libro madrid 08



la feria del libro, (la foire du livre) de Madrid se déroulait (vous aurez noté l'usage pas du tout fortuit de l'imparfait) du 30 mai au 15 juin 2008... elle s'est donc terminée il y a quatre jours et comble pour la chômeuse bibliophile que je suis, je n'ai pas eu le temps d'y aller !!!

Une foire en plein parc du Retiro
Qu'à cela ne tienne, cette entrée sur mon blog pour parler de l'événement, d'abord parce que cette foire a la particularité de se dérouler en partie en plein air : les stands de toutes les maisons d'édition nationales et autres s'étendent sur plusieurs centaines de mètres le long d'une allée du parc du Retiro, en plein centre ville de Madrid. Au lieu du brouhaha d'un palais des congrès à l'autre bout de Paris, on peut (pouvait) donc flâner dans le parc tout en se cultivant avec les dernières nouveautés littéraires...
enfin, on aurait pu... parce que cette édition a quand même été bien gâchée par le temps pourri qui a régné jusqu'au 15 juin, justement...

www.ferialibromadrid.com
autre raison de parler de la feria del libro 2008, leur site internet...

site sur lequel je vous invite à vous rendre, vite, tant qu'il est en ligne, juste pour le plaisir des yeux. C'est, selon moi, un bel exemple de webdesign : un compromis très réussi entre les exigences du client et les "lubies" du créatif, qui lie graphisme de qualité et lisibilité, sans négliger l'ergonomie.

Le résultat est beau et bien fait. C'est "dynamique" (mot clé de la relation client dans une agence d'identité visuelle) et ça n'oublie ni les sponsors (et leur multiples logos qui fichent en l'air l'esthétique du site...) ni la vraie raison d'être d'un site web : être vu et lu... Les utilisateurs-visiteurs du site ont ici un accès facile et intuitif aux contenus qui les intéressent.

miércoles, 18 de junio de 2008

Le pourquoi de la migration de la cigogne


Je reviens d'Alsace, ma région natale, où j'ai passé quelques jours à l'occasion d'une fête de famille. Une visite du Strasbourg touristique pour faire découvrir la ville à mon cher et tendre m'a rappelé pourquoi j'avais choisi la cigogne comme totem de ce blog.

Petite explication pour les non-alsaciens:

La cigogne est omniprésente en Alsace ; elle est en quelques sortes l'oiseau fétiche de la région, bien qu'on en trouve de moins en moins à l'état sauvage et qu'elle peuple bien plus souvent les boutiques de souvenirs dans sa version en peluche que le Ried...
Vous connaissez bien sûr la légende de la cigogne qui apporte les bébés, peut-être ignorez-vous qu'en Alsace, on considérait surtout qu'elle portait chance aux habitants de la maison sur le toit de laquelle elle avait élu domicile. Un peu frileux, ce grand échassier partait pour les pays chauds lorsqu'arrivait l'automne et revenait aux beaux jours.

Personnellement, je n'ai jamais pensé que j'étais frileuse, ni eu d'affection particulière pour cet oiseau, symbole surexploité d'une Alsace-musée qui m'horripile. Pourtant, en arrivant pour la première fois dans le village de Castille d'où vient mon bel hidalgo, j'ai découvert un nid de cigogne sur le toit de l'église et contre toute attente, cette vision m'a émue...
Si loin de l'Alsace, voilà que je retrouve la cigogne en Espagne, bien plus présente et moins momifiée...

voilà pourquoi j'ai choisi "la migration de la cigogne" comme titre, puisqu'il y est question de voyages, d'identité et de racines culturelles, de dépaysement et de rencontres...

viernes, 13 de junio de 2008

"On en apprend tous les jours"... lui susurre-je...

En cette période de baccalauréat (lundi qui vient, le 16 juin, bonne chance Hélène!), je souhaite apporter ma contribution aux révisions des lycéens français.
En effet, même si je n'ai pas pensé ce blog comme un Bescherelle, j'envisage d'y créer une nouvelle future rubrique "les difficultés du français" qui pourrait prendre sa place dans une série "on en apprend tous les jours"...Je vous entends déjà, "ouais, mais ça n'a rien à voir avec Madrid!" mais je vous arrête tout de suite, si si, ce blog s'adresse aussi aux espagnols francophiles... s'il y en a, et s'ils arrivaient un jour à trouver ce blog !!

DIFFICULTÉ DU JOUR: sussurer ou susurrer ?

ma découverte du jour : on n'écrit pas sussurer(avec 2 S et 1 ou 2 R) quand on murmure à l'oreille des mots d'amour, mais susurrer (avec un S et 2 R).

Les bons en orthographe dans la salle (il y en a encore ?) se marrent doucement, les moins bons mais quand même que ça pourrait intriguer (j'en suis) se disent "mais non enfin, si on écrit susurrer, ça devrait se prononcer "suzurer" puisque c'est un S entre deux voyelles"...
ben ouais mais non...
alors maintenant que je vous ai signalé cette anomalie et vous ai évité de faire cette faute dans vos copies, quelqu'un pourrait-il m'éclairer à son tour et m'expliquer cette bizarrerie ?

miércoles, 11 de junio de 2008

L'europe du pétrole cher... la grande histoire rejoint la toute petite...

Je reviens du supermarché, pardon, de 3 supermarchés !
Tout à coup, la grande histoire rattrape la petite, l'actualité officielle, celle des journaux, de la TV... entre violemment dans mon quotidien.

Le mouvement social européen de protestation contre le prix exorbitant du pétrole impacte ma vie... en effet, la grève européenne des routiers provoque partout des ruptures de stocks et les étals des magasins s'en ressentent. On a beau l'avoir entendu à la radio depuis plusieurs jours, c'est un choc, pour les bons consommateurs que nous sommes, de se retrouver tout à coup face à des étagères vides.

Cette image connue sous d'autres latitudes et à d'autres époques prend un caractère tout à fait dramatique lorsqu'on s'aperçoit que le premier rayon qui est totalement vidé de son contenu est le rayon du papier toilettes....
Trois magasins plus tard et à mon grand dam, je rentre bredouille...
No Comment!!!!

PS: sur la mise en abîme du capitalisme au travers du papier-Q, voir la pièce de Michel Vinaver Par dessus bord , écrite en 1969 mais ressortie récemment à Paris (en ce qui me concerne, pour des raisons évidentes, j'ai seulement écouté l'émission qui la présentait sur France Culture, ce lundi 9 juin.)

Mes endroits préférés à Madrid


"Mes endroits préférés à Madrid",
sera la rubrique "routard" de ce blog...
elle a pour objet de parler des lieux de Madrid où j'aime flâner, manger, sortir... les bons plans de pâquerette, les lieux testés et approuvés, en bref, les lieux où j'aimerais emmener mes amis...
cette idée n'est certes pas très originale mais elle me plaît tout de même, et entre autres parce que j'ai moi même découvert certains de ces endroits grâce à un site internet, celui-ci anglophone "notesfrommadrid.com" (à qui je fais une spéciale dédicace ici).
Je ne ferai pas le lonely planet à moi toute seule mais j'ai tout de même certaines bonnes adresses à partager!

pour inaugurer "mes endroits préférés": la Casa Encendida!
et plus précisément :

LA TERRASSE DE LA CASA ENCENDIDA

l'endroit rêvé pour prendre le soleil en ce printemps très peu chaleureux.

De belle dimension, le toit de la Casa encendida a été aménagé en terrasse, sorte de jardin artistico-didactique. Pensée pour les citadins, cette terrasse ouverte au public mélange art contemporain et verdure et nous invite à regarder de plus près la faune et la flore urbaines...
Les herbes aromatiques parfument l'air, l'eau, qui coule en circuit fermé pour les alimenter couvre quelque peu le bruit des voitures au-dessous, on s'assoit sur les pneus repensés en siège très art contemporain, on ferme les yeux et on est bien.

Un environnement urbain et naturel

Aux côtés de fleurs de saison, quelques panneaux dissèquent la faune que l'on pourrait croiser dans la ville et nous parlent des animaux sauvages qui partagent notre quotidien à Madrid, depuis les moustiques jusqu'aux hirondelles mais aussi d'autres espèces plus inattendues.

Le visiteur est également guidé dans son exploration urbaine au-delà de la terrasse : la casa s'inscrit bien dans l'environnement urbain et l'assume totalement. D'autres panneaux donnent ainsi le nom des quartiers alentours, montagnes lointaines ou immeubles d'en face, sans oublier les barres de HLM à mi-chemin.

Un dépaysement en plein centre ville

Le centre culturel est un peu à l'écart des circuits touristiques traditionnels, l'endroit n'est donc pas pris d'assaut. En ce mois de juin frisquet, on y croise des lycéens en révisions ou des mamies venues lire et on déguste un instant, suspendu entre ciel et terre, la possibilité d'oublier un peu le bruit de la ville qui nous entoure.

A ne pas manquer lors d'une visite de quelques jours à Madrid, pour la vue, pour le soleil et même en tant que touriste, si vous en avez assez d'une visite-cliché, des toros de carton pâte et d'une ville-carte postale.

Adresse du centre culturel Casa encendida
Ronda Valencia, 2 - 28012 Madrid (situé au centre, près d'Atocha et du musée Reina Sofia au sud du quartier de Lavapiès)
Visiter le site de la casa encendida

viernes, 6 de junio de 2008

la troba met le (kung) fu!

Hier au soir, troisième concert depuis mon installation à Madrid, premier gros coup de cœur à la fois pour la salle, taboo, et pour le groupe, venu de Barcelone : la Troba Kung-Fú.

Le quartier des merveilles
Nous arrivons vers 22.00 dans le quartier de Malasaña, (aussi appelé le barrio de las maravillas, le quartier des merveilles... ) un des quartiers du centre de Madrid, aux rues étroites et emmêlées, le berceau de la movida des années 80, et où la movida se rejoue tous les soirs, dans les bars et surtout devant les bars, où s'interpellent des groupes de jeunes éméchés...
Devant la salle taboo, à 22.30, heure présumée du concert, une file d'attente de plus de 100 personnes...

Le trottoir devant la salle fait 50 centimètres de large, la file de gens serpente entre les poubelles sur 50 mètres. Régulièrement, les klaxons des taxis ramènent les grappes de jeunes étalées devant leur pare choc, sur la petite bande de trottoir... Les effluves nous passent sous le nez, les Pakistanais passent pour vendre des roses, les Chinois des canettes (la vente d'alcool est interdite après 22h et sa consommation dans la rue autant que celle de drogues... mais ca ne dérange visiblement personne) et il règne un joyeux foutoir pendant l'heure d'attente que nous passons dans la rue Vicente Ferrer!!! Au moment où nous allions nous décourager, vers 23h30, en nous disant que le concert devait déjà avoir commencé depuis longtemps, nous sommes enfin au pied d'un videur de 2m sur 2, façon mafia russe, qui rigole pas... total contraste avec la salle dans laquelle nous pénétrons deux minutes plus tard et mon premier coup de coeur...

La salle taboo : un superbe décor très hippie-kitsch
des tentures au plafond que séparent des boules à facettes et des abats-jour japonais suspendus au-dessus du public, le tout dans des couleurs chatoyantes qui donnent à la salle chaleur et personnalité. la salle elle-même est de dimensions idéales : une petite salle bien faite, disposée en gradins autour de la scène (un peu comme à la maroquinerie pour ceux qui connaissent mais en moins grand et donc en plus intime), ce qui permet à la fois d'avoir une très bonne ambiance et un confort de vue appréciable pour les 300 personnes venues profiter du concert. Je suis certes un peu plus grande que les espagnol-E-s mais ca n'empêche, dans les salles de concert, je suis souvent compressée contre l'épaule de mon voisin de devant, mon champ de vision se réduisant aux motifs de son t-shirt de fan, quand, par chance, ce ne sont pas ceux dessinés par ses problèmes de cuir chevelu sensible...

Une claque mémorable !
Connaissant la Troba Kung-Fu et Dusminguet, l'ancien groupe de Joan Garriga, le chanteur, je m'attendais à passer un bon moment, mais pas à une telle claque !
Une énergie et une bonne humeur extraordinaire se sont emparées de toute la salle dès la première note! Le sourire et les chansons aux lèvres, 300 personnes en transe se bougent frénétiquement sur les rythmes dub... l'accordéon de Joan met le feu, le jeu de lumières psychédélique s'accorde au lieu et nous emmène dans un univers de fête, sur des rivages où résonnent la cumbia et la rumba, où la langue catalane se mêle au castillan sans conflit ni complexe...
rien à redire (à part le son parfois un peu compact) : La troba kung-fú ne manque pas de chaleur et elle en a donné beaucoup hier soir à Madrid!

un groupe, des idées et une démarche...
La troba ne manque pas d'idées non plus, puisque le groupe offre sur son site l'intégralité de l'album en téléchargement légal et gratuit... les titres du CD mais aussi des textes, le livret, un vrai "ouvrage d'art", et des remixes : une démarche de promotion osée, à contre courant, significative de leur engagement et de leur envie de partager! Un grand merci à eux.
www.latrobakungfu.net

jueves, 5 de junio de 2008

la cigogne est arrivée !

:::au commencement étaient::: les migrations.

A l'origine de ce blog était l'envie de partager mon expérience, celle de ma "migration" vers des contrées plus chaudes et de mon quotidien de francaise débarquée à Madrid.
Soyons francs, en tant que Francaise, et plus généralement avec un passeport de l'Union Européenne, décider de s'installer dans la capitale espagnole n'a rien d'extraordinaire. Ma migration à moi ne relève certainement pas de l'aventure que peut connaître l'Africain qui tente le voyage vers l'Europe et l'illusion de la prospérité. Pourtant, au jour le jour, faire son nid dans un nouveau pays, si proche soit-il, est une expérience intense, exhaltante par moments, desespérante à d'autres, une tranche de vie qui prend parfois des allures de roman.
C'est ce qui me pousse à "prendre le clavier" et à tenter de mettre des mots sur le vécu, et de livrer, en toute humilité, un regard personnel sur la société espagnole de 2008.