viernes, 18 de julio de 2008

Dans la série "Paquerette a pas toute sa tête"

Dans la série "Paquerette a pas toute sa tête", cette semaine a été très mouvementée... d'où mon silence...

Les tribulations d'une chômeuse en Espagne (épisode 6)

préambule: il faut savoir pour bien comprendre cette petite histoire, qu'il y a deux organismes en France qui s'occupent des chômeurs :
1) l'Agence nationale pour l'emploi, organisme d'Etat, qui conseille et accompagne les chômeurs dans leur recherche d'emploi,
2) les Assedics, organisme privé, en charge du paiement des indemnités chômage.
L'information est en théorie partagée par les deux organismes, bien qu'il y ait parfois des aberrations...

Oisiveté et ébriété sont les mamelles du bonheur parisien

Je suis allée la semaine dernière à Paris pour aller rendre une visite de courtoisie (mensuelle et obligatoire) à ma conseillère ANPE. Quelques minutes, une formalité, le temps de l'informer de mes dernières démarches et me voilà sortie, avec deux jours de vacances devant moi.
J'en ai profité pour saluer mes amis parisiens, me faire une orgie de restos-bars et de soldes (deux vestes très jolies et pas inutiles puisqu'il est vrai que l'hiver parisien ne se décide toujours pas à partir... en cette mi-juillet!! )

Bref des occupations de fille, une oisiveté bien méritée puisque je gagne ma vie. Bon, ok, je vous l'accorde, pas d'une manière très glorieuse ni tenable sur le long terme, avec un pied de chaque côté des Pyrénées, mais quand même après presque 6 mois d'une inactivité très peu rémunératrice et encore moins épanouissante, je me prenais presque pour une executive woman, ma carte bleue à la main, dans la bien nommée rue du commerce...

la cigale ayant chanté tout l'été, se trouva fort dépourvue...
cette félicité n'a duré qu'un temps, je vous rassure... car le retour de bâton ne s'est pas fait attendre!
Samedi matin, je prends mon petit déjeuner chez un ami qui m'accueillait pour la nuit et regarde l'heure exacte de mon vol de retour pour Madrid... ou ce que je croyais être mon vol de retour... puisque sur le billet électronique, je vois avec horreur et incrédulité que le vol que j'ai payé s'avère être un Madrid-Paris... j'ai bien une place dans un avion mais qui décollera dans quelques heures, de Madrid-Barajas pour rejoindre Charles de Gaulle...

Madrid-Paris et retour... ou l'inverse... ou pas d'ailleurs...
Satanas!!! Me voilà à chercher un nouveau billet tout en téléphonant au service clientèle d'edreams (sous l'œil narquois de l'ami qui m'hébergeait, qui, pour la petite histoire, travaille chez airfrance et n'a donc que mépris pour les vols low cost que je sponsorise à longueur d'année...) où une agent commerciale m'apprend sans sourciller que pour me rembourser mon billet de 75 €, ils me factureront 20€ et ne me rembourseront de toutes façons ni les taxes d'aéroport ni les frais d'édition du billet... c'est à dire qu'au final je me fais rembourser 15 EUROS... youhou!!!

Décidée à ne pas me miner le moral, je passe un petit we tranquilou à Paris et reprends le lendemain un vol pour Madrid, que je paye la bagatelle de 200 euros, un aller simple...

ça m'apprendra à me tromper sur un billet un 12 juillet: non seulement ce retour va me coûter 260 euros mais en plus je me retrouve en plein dans le flots des grands départs à l'aéroport d'ORLY!!!! Une heure et demie d'attente debout... au milieu de tous ces gens qui, pour le même prix, partent pour des destinations idylliques...

"deux fois tout tu reliras"
ça m'apprendra à faire attention à ce qu'il y a écrit sur mes papiers... disais-je...
Tu l'as dit bouffi....
Et comme un malheur n'arrive jamais seul... le soir même, j'enfonce le clou... affalée sur le canapé, j'entends ma mère au téléphone me lire un courrier qui me convie à un rendez-vous avec les assedics à Paris... un courrier qui datait de la semaine d'avant.

Moi, sereine, persuadée d'avoir rempli toutes mes obligations, je la reprends " mais non maman, ce ne sont pas les assedics mais l'anpe"... ben non, elle avait raison et moi tort: j'ai raté un rdv avec les assedics, j'aurais du m'y présenter le 3 juillet.

Mais où avais-je la tête????????
Nous sommes le 13...
demain c'est le 14 juillet...
et les assedics ne sont pas joignables de l'étranger... et je rentre de trois jours à Paris, où je suis même passée dans mon agence assedic déposer un papier!!!!!!

arrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrggggghhhhhhhhhhhhhh!!!!!

panique à bord cette fois-ci...
je passe deux jours à imaginer le pire : ma radiation des listes de chômeurs.... à me vouer aux gémonies moi toute seule et jusqu'à la septième génération de mes descendants...
le 15 juillet, ma soeur m'obtient un nouveau rdv pour... le 16... et elle de tousser au téléphone, en demandant gentiment si ce serait possible de repousser au 17...

Paris express
Me voilà donc à rechercher des billets une nouvelle fois, un Aller retour cette fois...
pour un saut de puce à Paris. Partie directement du boulot à l'aéroport, j'arrive à CDG à 23.50. J'ai rdv à 9h du matin aux assedics pour tenter de sauver la situation et je reprends un vol pour Madrid à 18h...

Sanctions contre les chômeurs tête en l'air
Le rendez-vous s'il n'a duré que cinq minutes a pourtant été utile :
Le mossieur des assedics me remonte les bretelles, je lui explique ma méprise et il accepte mes explications, tout en ajoutant que c'est dans mon intérêt d'être plus vigilante...

Là, j'étais à deux doigts de me faire suspendre : si je ne m'étais pas présentée ce matin, mon dossier était bouclé pour la première sanction.
En effet, les chômeurs indemnisés qui ne se présentent pas aux rendez-vous obligatoires, voient le paiement de leur indemnité suspendu pendant 2 mois.
Et encore, me dit-il, ça n'aurait été qu'un début... Désormais, les têtes en l'air récidivistes qui ne seraient pas en mesure d'expliquer leur absence à un rdv, se verront supprimer leurs allocations directement par Môssieur le préfet, pendant 6 mois...

(Là, la citoyenne qui paye des impôts et respecte les lois autant que faire se peut, s'interroge : il a rien d'autre à faire Monsieur le préfet???)

Eh oui dans l'Etat de Sarko, ça rigole pas...

bon enfin de mon côté, il est vrai que j'étais responsable de cette boulette énorme donc je ne vais pas trop me plaindre... ni rentrer dans des polémiques...


Bilan de l'opération "répare tes conneries en 24heures chrono" :

4 heures de vols, 6 heures dans des aéroports, 5 minutes de rendez-vous.
40 euros de taxi, 200 euros de vols,
et... 30 euros de coiffeur et 200 euros de shopping pour faire passer l'addition et le temps...

viernes, 11 de julio de 2008

Vivre en Espagne

Pour ceux qui se posent des questions sur les formalités à remplir pour venir vivre en Espagne, voici un site qui peut être utile, on y retrouve rassemblées quelques informations sur les droits et obligations légales des Français (qui vaut aussi pour les ressortissants des autres pays membres de l'Union Européenne) en Espagne :
Si vous vous demandez à quoi sert l'empadronamiento, comment souscrire à la sécurité sociale etc... cette partie du site "franceses"est faite pour vous.
Enfin... à condition de parler espagnol (me demandez pas pourquoi le site des Français en Espagne est en espagnol, c'est pas moi qui l'ai fait!!!)

Trouver du travail en Espagne - salaires et niveau de vie


Les tribulations d'une chômeuse en Espagne (épisode 5)...

6 mois de recherche d'emploi en Espagne, dont 4 non rémunérés, ont fait de moi une experte en marché du travail espagnol, sites internet, processus de recrutement et autres bonheurs ANPEsque... J'ai décidé, dans ma grande bonté, de partager mes informations avec vous...

Je vous avais planté le décor au préalable avec le népotisme comme règle de recrutement généralisé... je continue ma peinture au noir avec les salaires

2e généralité hâtive mais vrai au sujet du marché de l'emploi en Espagne : les salaires sont extrêmement bas, ridiculement bas pour des Parisiens.

Le SMIC est en ce moment autour de 600 euros bruts mensuels.
Les emplois un peu qualifiés, tels que ceux auxquels j'ai pu postuler, assistante ou chargée de communication, sont rémunérés le plus souvent entre 12000 et 18 000 € bruts ANNUELS!!!!

Le plus souvent les salaires sont versés sur 14 mois, soit 12 salaires mensuels et un salaire en plus en juillet et un autre en décembre... Pour un ingénieur, il peut s'estimer heureux si, en début de carrière, on lui offre autour de 1300 euros net.

Une nouvelle classe sociale a émergé ces dernières années, qu'on appelle les milleuristas, composée de tous ces jeunes employés qui gagnent 1000 euros par mois et doivent se débrouiller avec ça, alors même que les loyers à Madrid sont à peu près équivalents aux loyers parisiens... Compter pour un appart de 50 m carrés au centre-ville entre 900 et 1100 euros... soit un salaire...

Enfin, la conséquence de ces salaires de misère et d'un chômage qui augmente de façon quasi-constante, c'est la précarité... Le travail au noir est monnaie courante, et lorsqu'on arrive à avoir un contrat écrit, un salaire correct, il faut savoir que la durée de la période d'essai est régulièrement de 6 mois, au cours desquels on peut, comme en France, être mis à la porte du jour au lendemain et que dans beaucoup de cas, la période de préavis ne dépasse pas 15 jours pour les emplois non cadre...

Et quand on est au chômage, ben l'INEM (équivalent de l'ANPE) vous dit gentiment qu'ils n'ont pas d'offres dans votre secteur (voir mon "article" sur le chômage à Madrid)... et d'après mes indics, on touche au maximum 1 000 euros d'indemnisations...

Maintenant que vous avez les éléments généraux, le back-ground, comme on dit chez nous...
je pourrais vous raconter les caractéristiques propres à la recherche d'emploi des ressortissants étrangers en Espagne... ce sera pour une prochaine, sinon vous allez vraiment vous déprimer!

PS : petite touche positive tout de même, pour vous rassurer: il est de coutume dans les entreprises espagnoles d'offrir à ses employés un panier garni à Noël :) (qui a dit "ça fait une belle jambe"??)

Orgullo Gay

en bonne agoraphobe, je n'étais pas très motivée pour aller à cette massive manifestation samedi dernier... se plonger dans une foule avinée et plus si affinités au son de beats qui vous décollent les tympans n'a jamais été trop mon truc, encore moins maintenant que j'approche de mes 30 ans... et pourtant, j'avoue que l'ampleur de la fiesta m'a impressionnée!
J'ai suivi Luis et ses amis du quartier de Chueca, et la verdad, on a passé quelques heures à danser, boire et matter de tous les côtés, ce fut magnifique !
Musique, beaux mâles torses nus (même en sachant qu'ils ne seront jamais pour nous, les femmes, c'est toujours agréable de s'en mettre plein les mirettes...) chaleur et ambiance de folie, la gay pride à Madrid c'est un événement à vivre !
photo : Miguel Cuenca (avec mes remerciements)
voir également le site de Miguel Cuenca, photographe

martes, 8 de julio de 2008

A la une ce matin: la radio espagnole c'est de la m...

Lo siento mucho "camaradas españoles", pero me siento obligada a desvelar mi verdad del día y mi mayor decepcion en España: la radio española es una mierda.

hoy era supuesto ser un día feliz, me levante a las 9.30, porque no iba al curro (voy a Paris para ver a mi consejedora en empleo...) y encendí la radio, ya disfrutando la idea de oír (escuchar?) las ultimas noticias mientras desayunaba...
pues, nada...
después de 20 minutos intentando captar un programa que no sea de publicidad, de reggaeton o de música clásica... abandoné.
desde entonces, estoy escuchando "cadena ser", con noticias en directo del corte ingles y de sus promociones o de la Plaza Mayor, dónde se comen los mejores bocadillos de calamar (eso dicen) pero nada del resto del mundo...
por favor, escuchad solo una vez las cadenas publicas de la radio francesa, que son buenisimas... (ni hablar de la BBC)... y decid me donde se puede encontrar programas de calidad!!!!!! Echo de menos información y cultura y ya estoy harta de los numeros de telefono que hay que llamar ahora mismo para beneficier de no se cual oferta...

sábado, 5 de julio de 2008

Musique française en Espagne - Musica francesa


Pour les Français en Espagne ou les Espagnol(e)s curieux de musique française, je vous conseille une petite visite de temps en temps sur le site du Bureau de la musique française en Espagne, qui recense l'actualité des artistes français dans le pays, tournées, sorties de disques, etc.

Le Bureau Export de la musique française a par exemple soutenu la tournée des groupes Girls in Hawaï (de Belgique mais signés en France) et des excellentissimes franco-américains Moriarty... Deux groupes que nous sommes allés en voir en concert à Madrid, au Moby Dick Club*, le 7 juin. Mon conseil? Ecoutez Moriarty, un groupe de folk comme il en existe pas mal ces derniers temps mais qui sort du lot grâce à la voix exceptionnelle de la chanteuse, un brin surannée et qui vous transporte... La preuve? Luis aime, lui qui est souvent allergique à la musique venue de nos contrées!

Moby Dick Club : avenida de Brasil
métro SANTIAGO BERNABEU

A la une à Madrid : El paro ha subido de 23% en un año.

Le chômage a augmenté de 23% à Madrid par rapport à l'année dernière en juillet. soit 50 000 chômeurs de plus dans une ville qui en compte 267 000... sur un total de 3 millions d'habitants.

Les centres de recherche d'emploi collapsent
Les chiffres confirment donc l'impression que j'avais en me rendant dans l'oficina de empleo (l'ANPE) de mon quartier : la situation du marché du travail est catastrophique ici, à en juger par la queue impressionnante et les heures d'attente pour chaque démarche à faire.

Les tribulations d'une chômeuse en Espagne (3e épisode)
Chacun de mes passages obligés à l'oficina de empleo m'a plongée dans un désarroi abyssal.

Prendre son ticket et attendre deux heures dans une petite salle bondée de femmes avec des bébés, avec des immigrés de toutes les couleurs, jeunes et moins jeunes, pour finalement rencontrer un de ces fonctionnaires débordés et totalement impuissants, est une expérience assez désespérante.

Le suivi personnalisé par la mairie de Madrid
Dans mon cas, lorsque je me suis inscrite, comme je posais pas mal de questions, j'ai eu droit à un rendez-vous avec une sorte de conseillère d'orientation. Montsé, car c'est son nom, est jeune et sympathique, empathique même. Elle m'a gentiment expliqué que les offres d'emploi dans mon domaine étaient rares, voire inexistantes, car la culture est un secteur où on recrute surtout par concours de la fonction publique (oposicion). Or il se trouve que je ne peux pas m'inscrire pour devenir fonctionnaire espagnole avant d'avoir fait homologué mes diplômes français.

Le cauchemar de l'homologation des diplômes en Espagne
Cette démarche s'effectue auprès du Ministère de l'éducation et requiert obligatoirement une traduction assermentée des diplômes, qui s'obtient pour la modique somme de 300 euros et prend pas mal de temps.
On dépose les originaux des diplômes, les traductions, un timbre fiscal de 90 euros et on attend. En moyenne, au moins un an... car chaque diplôme est examiné afin de voir s'il existe un équivalent en Espagne... soit beaucoup d'argent et de temps pour avoir le droit de passer un concours!
Et dire qu'on est en Europe!!!! J'ai étudié un jour le droit communautaire, et s'il ne m'en reste pas grand chose, il m'avait semblé comprendre qu'un principe était souverain, celui de la libre-circulation des travailleurs par la non-discrimination des étrangers à l'embauche... de la théorie à la pratique, il y a un abîme!
bref... je m'y mettrai peut-être un jour mais pas dans l'immédiat.

Infojobs, l'indispensable...
Après deux rendez-vous avec Montsé où elle m'a suggéré de me mettre à chercher des offres de secrétaire quadrilingue, j'ai fini par lui dire poliment que je me débrouillerai toute seule.
Depuis, elle prend de mes nouvelles par mail et me transfère les offres qui lui paraissent coller avec mon profil... enfin... parfois. Entre les offres dans le socio-culturel pour être animatrice de camp de vacances et les offres pour être secrétaire ou guichetière à la renfe (SNCF espagnole), j'avoue que je n'ai pas pu faire grand chose et j'ai continué à chercher sur infojobs...

Tapa del dia - la tapa du jour



Aujourd'hui c'est samedi.
C'est peut-être anecdotique pour vous, mais le fait que je sache qu'on est samedi n'a rien d'anodin: c'est mon premier vrai week-end depuis que je vis à Madrid, puisque c'est la première semaine où j'ai travaillé du lundi au vendredi!

Sur la nature de ce travail je reviendrai plus tard, pour l'instant, l'objet de cet article, c'est les tapas... quel est le rapport avec le samedi? et bien ici, comme il fait beau et que les Espagnols aiment sortir, boire et manger, le week-end rime avec tapas... il y a même une expression consacrée pour cette activité : IR DE TAPAS, soit aller boire et manger des tapas... on se rejoint dans un bar, on boit un verre avec une tapa, puis on va dans un autre bar, où on reprend un verre avec une autre tapa, puis rebelotte, jusqu'à épuisement

Et la photo du jour parle d'elle même je pense... il s'agit en réalité d'un Pintxo, puisque le bar où on trouve ce "mini-hamburger" (avec frites!!) est un bar basque, le TXACOLINA, qui se trouve dans la Cava Baja, une des rues de la Latina où les bars abondent et où les Madrilènes passent quasiment tous leurs samedis midis (en terrasse en ce moment), samedis soirs après la siesta et dimanche midis après une ballade au Rastro (le marché aux puces).

Cava baja, il y a l'embarras du choix. Nous, on aime le Txacolina pour sa vitrine de tapas, pardon de Pintxos. Une offre aussi impressionnante et riche qu'au pays Basque... pour ceux qui l'ignorent, les Basques ont élevé la tradition des tapas au rang d'art. Ils font des concours du plus beau, du meilleur... seul inconvénient, les Pintxos ne sont jamais gratuits... mais parfois, payer deux ou trois euros peut vraiment valoir le coup.

Txacolina, Pintxoteca madrileña,
26, rue Cava Baja, métro La Latina.

viernes, 4 de julio de 2008

A la une ce matin à Madrid : el "Orgullo Gay"



Esta semana se celebra el orgullo guay (Gay Pride) en Madrid.

Mañana, sabado 5 de Julio culminan las celebraciones con la cabalgata del desfile y seguramente un montón de fiestas en Chueca (l'équivalent du Marais à Paris, le quartier gay)...

El lema de este año: "Por la visibilidad lésbica"... à bon entendeur!

jueves, 3 de julio de 2008

A la une ce matin

En Espagne ET en France, ce qui fait la une des journaux et occupe la plus grande place dans les journaux ce matin, c'est la libération d'Ingrid Bétancourt.

Détenue par les FARC, les forces armées révolutionnaires de Colombie dans la jungle depuis 6 ans, l'otage Franco-Colombienne a été libérée avec quinze autres otages après une opération de sauvetage décidée par Uribe, visiblement digne des meilleures scènes de la trilogie Bourne!

En France, l'accent est mis sur leet sur la part jouée par Sarkozy et la joie de la famille, tandis qu'el País principal quotidien espagnol (de tendance centre-gauche) insiste sur le "signal" envoyé par le Président Uribe à travers cette opération, dans la lutte contre le terrorisme.

La vraie vie d'une Française à Madrid

ma nouvelle collègue Elodie, Limousine (Sostranienne et Creusoise) de 23 ans a fait aussi un blog sur sa vie à Madrid.

Pour découvrir le quotidien d'une djeune immigrée active à Madrid, ou pour ceux que la montée d'une jeunette du Centre français à la capitale (mais en plus exotique) intéressent, et plus généralement pour ceux qui veulent connaître le sens du mot "fiesta", je vous conseille le blog : Ma vie à Madrid.

quant à ma vie, elle attendra un peu... nouveau boulot, nouveaux horaires...