martes, 30 de junio de 2009

J'ai ma tarjeta sanitaria ! La santé en Espagne épisode ...


enfin presque...

j'ai profité des horaires d'été de ma boîte (je travaille de 8h à 15h) pour me rendre à mon centre de santé, à la bonne adresse cette fois.

J'avais mon nouveau certificat de domiciliation (empadronamiento) bien valide (voir épisodes précédents : previously on la migration), mon NIE, mon certificat d'affiliation à la sécurité sociale et une bonne dose de pessimisme.

Le cœur battant, j'ai donné les papiers à la dame derrière le comptoir, le cœur battant je l'ai vue tourner et retourner chaque feuille dans tous les sens... et puis elle m'a demandé si j'étais plutôt du matin ou de l'après-midi... m'a demandé un numéro de téléphone et puis m'a tendu un papier.

Sur le papier, tous les renseignements me concernant et le nom du médecin traitant qu'on m'a attribué, que je peux venir voir de 8h à 12h en prenant rdv avant par téléphone.

Explications prises, il s'agit d'une "carte de santé" provisoire, un certificat valable 3 mois, mais d'emblée elle me dit que si dans 3 mois et demi je n'ai pas reçu la carte plastifiée, je ne dois pas m'affoler, c'est normal. Je devrai revenir et ils me referont une carte provisoire...

On ne rigole pas...
Mon intégration avance à grand pas !

martes, 23 de junio de 2009

Gay Pride - Orgullo Gay à Madrid 2009

Le 4 juillet c'est le défilé de l'Orgullo Gay. A partir de 18h et jusque tard dans la nuit, la marche des fiertés gagne ses lettres de noblesse dans les rues de Madrid.


Je vous en parlais l'an dernier, l'Orgullo Gay c'est un événement incroyable, sans commune mesure avec les Gay Pride qu'on peut voir à Paris ou dans le reste de l'Europe. L'importante communauté homosexuelle de Madrid s'y rassemble, mais pas seulement : c'est un événement qui arrive même à réjouir une agoraphobe comme moi, tant l'ambiance de la fête gagne tout un chacun, homo, hétéro, bi, trans, ou que sais-je !

Imaginez : plus d'1 million de personnes dans les rues, la musique et les couleurs qui explosent de toutes parts ! Dans la chaleur madrilène, les corps et les fiertés s'exposent sans tabous. C'est à la fois un spectacle et une fête. Entre 17h et 22h, depuis le Parc du Retiro, jusqu'à la plaza de España, en passant bien sûr par la fontaine de Cibelles, toute l'avenue de la Gran Via est bloquée à la circulation et livrée aux chars et aux participants de cette immense fiesta.


Le défilé clôture une semaine de débats et de festivités autour d'un thème touchant à la non-discrimination des homosexuels. Le thème de cette année est la non-discrimination dans les écoles avec le slogan « Ecole sans Armoires », 2009 étant « l’Année de la Diversité Affective et Sexuelle dans l’Education », après la visibilité lesbienne en 2008.


Chueca se transforme
C'est dans le quartier de Chueca que se déroulent débats et festivités, du 27 juin au 5 juillet. Chueca qui ne dort pas beaucoup le reste de l'année se transforme pendant ces quelques jours dans un esprit festif et tolérant. C'est là aussi que la fête continue après le défilé, jusqu'au dimanche.


Seul véritable inconvénient et challenge pour les habitants du quartier : arriver à rentrer chez soi sans tremper ses pieds dans les rivières d'urine et de bière qui courent sur les pavés des ruelles !! Mais rassurez-vous, cela ne dure pas : juste derrière le dernier char, passe la brigade des éboueurs chargée de nettoyer les rues, et, dans leurs costumes verts et jaunes fluos qui ne dénotent pas dans la foule, ils sont d'une efficacité remarquable !

sábado, 20 de junio de 2009

Fête de la musique à Madrid 21 juin 2009 - Dia Europeo de la Musica


El día 21 de junio se celebra el Día Europeo de la Música!

En France on est tous au courant : le 21 juin c'est la fête de la musique. Qu'on aime ou pas cet événement qui draîne les foules, on est au courant et on s'attend forcément à avoir des concerts dans toute la ville, ou au moins une petite fête de village, avec ses musiciens amateurs.

La fête de la musique est devenu fête européenne de la musique : elle a essaimé dans toute l'Europe et via les services culturels français, un peu partout dans le monde, on essaie avec plus ou moins de succès, de mettre en place des événements similaires, concerts gratuits et musique dans la rue...

A Madrid, il faut avouer que cela n'est pas très concluant. J'ai cherché le programme et ai lutté pour trouver quelques infos (une fois de plus) donc je vous les livre, ici (en français et espagnol).

1) Il y a dès ce soir, 20 juin, une petite nouba à l'Institut Français de 19h00 à 00h30.

5 groupes, espagnols et français

Patio de l’Institut Français de Madrid - C/Marqués de la Ensenada, 12 – Metro: Colón, Alonso Martínez - www.vivelaculture.com

2) Les concerts et conférences autour de la musique "sérieuse"

Museo Reina Sofia
Trio Neopercussions
Horario: 13:00 h
Lugar: Plaza Nouvel
Entrada: Gratuita

Museo Nacional del Prado
Juan Manuel García-Cano, oboe; Albina Ibraeva, flauta, y Alina Artemyeva, piano

Horario:
18.00 h.

ENTRADA GRATUITA hasta completar el aforo.

Programa: Partita para oboe solo en sol menor, BWV 1002.
Autor música: Johann Sebastian Bach.

Selección de "Doce fantasías para oboe solo".
Autor música: Georg Philipp Telemann.

Concierto para flauta y piano en sol mayor.
Autor música: Carl Philipp Emanuel Bach.


Auditorio Nacional de Música
Salas sinfónica y de cámara

Jornada de puertas abiertas: conciertos, conferencias y exposiciones

12.00 h. Sala de cámara. Concierto de Jesús Rodríguez y Xavier Larsson: El repertorio de viola y saxo a solo.

13:00 h. Sala sinfónica. Orquesta de cuerda del Real Conservatorio Superior de Música de Madrid; Joaquín Torre, director concertino. Obras de I. Stravinski (Appolon Musajette, versión 1947) y D. Shostakovich (Sinfonía de cámara, op. 110).

14.10 h. Hall de la sala sinfónica. Gamelán de la Embajada de Indonesia; Yanto Suyanto, director. Programa de Gamelán tradicional: Gangsaran; Lancaran Manyar Sewu; Lancaran Kebogiro; Ladrang Ayun-ayun; Gati Padhasih; Bubaran Udan Mas.

16.45 h. Sala de cámara. Conferencia por José de Eusebio: "Las óperas de Albéniz".

17.30 h. Sala de cámara. Albéniz en contexto: concierto de Josep Colom, piano. Obras de I. Albéniz (Córdoba, Almería), M. de Falla (Andaluza), F. Mompou (fragmentos de Música callada), C. Debussy (Images, I libro) y M. Ravel (Ondine; Le tombeau de Couperin).

19:00 h. Hall de la sala sinfónica. Ensemple Gending; Jurrien Sligter, director. Programa de Gamelán contemporáneo: Kaleidoscoop (S. Wullur), Nina Bobok Bagi Pengantin (J. Bisquert), Cannibal Mass (J. t. Veldhuis), Improvisación (J. Bisquert-W. Schrik), Antara benua dan benua (R. de Man) y Celana (K. Kuiper).

20.30 h. Sala de cámara. Capella de Ministrers y L’Almodí Cor de Cambra; Carles Magraner, director. Pilar Esteban, soprano; Juan Sancho, tenor, y Jordi Ricart, barítono. Programa: Música angélica; Música mariana medieval.

22.00 h. Spanish Brass Luur Metals y Lluis Vidal Trío. Programa: Neumatofonía (J. Santandreu, ”Xiquet"), Colorets: Coloret 1, 2 y 3 (R. Cardo); Un toc de groc (Trío de jazz solo), Brassiana, Part I, Part II (quinteto de metales solo), Part III, Part IV (quinteto de metales solo) y Part V (Ll. Vidal).

ENTRADA LIBRE hasta completar el aforo. Auditorio Nacional de Música


D'autres événements auront lieu dans les lieux suivants :
Museo de América, Salón de Actos

Museo arqueologico

Voir l'agenda culturel du ministère de la culture (ES)

3)
Dia de la musica Heineken au Matadero
Lugar: Nave 16, Plaza Matadero y Café Teatro
Hora: de 12 a 24 horas
Precio: Entrada gratuita. Aforo limitado
Organizan: Heineken España, Radio 3 y Matadero Madrid

Dans le fantastique lieu du Matadero, se trouve le plus proche de ce que j'entends par fête de la musique, malheureusement pour la Française jacobine que je suis, sponsorisée par une marque...

Qu'à cela ne tienne, il y aura du son et du bon ! Radio 3 est associé à la programmation, c'est une bonne radio musicale, ce qui devrait nous promettre de belles découvertes de la scène indépendante espagnole.
A 1ere vue, allons-y, ne serait-ce que pour voir
The Sunday Drivers.

Le programme sur le site officiel


Y aller :
Dirección: Paseo de la Chopera 10-14 (Ver mapa).
Llegar en Metro: Legazpi (líneas 3-amarilla y 6-gris *en obras, hay servicio de autobús).
Llegar en autobús: Líneas 6, 8, 18, 19, 45, 78 y 148.
Apertura de puertas: 11.30 horas.

Au bonheur des langues


Quand on est étranger dans un pays, on est un éternel apprenant de sa langue. Et sans être linguiste, il y a plein d'occasions de s'émerveiller des mystères de la langue qu'on apprend à maîtriser petit à petit. Il arrive aussi souvent qu'on se mette à redécouvrir sa langue maternelle, qu'on ne manipule plus avec autant d'agilité.

Je perds mes mots !!
Si vous avez passé quelques temps à l'étranger, ça vous est certainement arrivé : tout à coup un doute vous étreint, concernant votre langue maternelle. Un mot vous échappe (on dit agilité ou agileté ???) ou pire, vous sortez une expression ou un mot traduit, qui ne vous choque pas :

Je m'entend dire à ma mère "je t'appelle sur ton mobile"... alors que tout le monde sait que ma mère a un portable (c'est un très mauvais exemple, vu qu'il est hautement improbable que je dise ça à ma mère parce que son portable, elle ne l'entend pas sonner et n'écoute jamais ses messages... mais là n'est pas la question).

Ou pendant mon récent séjour à Paris, je m'efforçais de raconter aux gens mes aventures madrilènes et je me suis aperçue que certaines expressions en espagnol n'était pas traduisibles.
Ex : comment traduire "lo voy aprendiendo" ? Enfin, cette expression "ir+ gérondif" que j'utilise à tout bout de champ en espagnol (peut-être pas à bon escient) pour transmettre une idée de "work in progress" (là!! Vous voyez ? Pas facile hein !!) ?

Ce problème est probablement commun à tous les expatriés. L'immersion dans un bain linguistique différent du sien semble difficilement compatible avec un maintien de sa propre langue à son niveau initial. mais dans le cas de 2 langues latines, c'est encore plus étrange : le français et l'espagnol paraissent si proches qu'on a l'impression qu'en prenant un mot français, en lui rajoutant o quand le mot est masculin ou a quand il est féminin, on a un mot espagnol.
Et parfois ça marche ! Sauf que... pas toujours.

La laitue, c'est lechuga.
Facile non ? Bon, mais c'est pas létua...

Un franñol nouvelle génération
Beaucoup de Français d'Espagne se mettent à parler entre eux (ou même avec les Espagnols) un idiome étrange, mélange des deux langues. Ce "fragnol" est l'équivalent du spanglish. Le terme désigne en principe la manière qu'avaient de s'exprimer les émigrés espagnols en France au 20e siècle, qui mélangeaient allègrement les 2 langues dans une même phrase.

Certes je ne suis pas au point de parler le fragnol couramment mais parfois mon cerveau a du mal à s'en sortir...

Exemple d'une expression que je me suis entendue dire ce matin :
- Estoy fatigada. (En réalité, estoy cansada : je suis fatiguée)

Et je suis tellement fatiguée, de fait, que je vais m'arrêter là ! Vous avez certainement des exemples plus parlants, mais mes neurones sont en train de se liquéfier, à mesure que mon ordinateur ralentit, à force de trop ventiler ! Avec les 35° qui règnent dehors et des 28° à l'intérieur de mon appart', pourtant toutes persiennes baissées depuis 3 jours, la seule chose qu'on a vraiment envie de faire, c'est de profiter du seul sport national qui vaille pendant l'été madrilène : la siesta !

On ressortira plus tard, vers 22h, quand on pourra respirer !

domingo, 7 de junio de 2009

Voter (ou pas) aux élections du parlement européen en Espagne


J'ai hésité à appeler cet article "épisode 3 de Kafka chez les toros"... mais finalement je devrais titrer ainsi tous les articles qui parlent de mes relations à l'administration espagnole, alors, à force, ce serait lassant !

Aussi lassantes que les turpitudes de l'administration peuvent l'être finalement.

Aujourd'hui, "je suis colère" et je n'ai pas envie de modérer mes propos : par la faute d'une administration absurde et inefficace, je n'ai pas pu voter aux élections du parlement européen.
J'ai fait 3 bureaux de vote, avant de trouver le colegio electoral où j'aurais dû voter, mais je n'ai pas pu, je n'apparaissais sur aucune liste.

3 conditions pour pouvoir voter aux élections européennes en Espagne ce 7 juin :

  1. être citoyen espagnol ou ressortissant de l'Union Européenne
  2. être inscrit sur le registre municipal (le padron), c'est à dire être "empadronado" avant le 1e février 2009
  3. dans le cas des ressortissants de l'Union, avoir exprimé sa volonté de voter avant le 27 avril.

Cela paraît clair et assez simple.
Sauf... que le 3e point m'a été communiqué aujourd'hui...

Je suis "empadronée" depuis le 26 janvier 2009 à Madrid, et Française, et évidemment je souhaitais voter.

Sauf que... j'ignorais totalement qu'il fallait que je manifeste mon désir de voter. Il semblerait que j'aurais dû recevoir un courrier suite à mon empadronamiento, me demandant quelles étaient mes intentions et que j'aurais dû alors le renvoyer en cochant la case oui.
Sauf que... je n'ai jamais reçu ce courrier, ni aucun document relatif au vote.

Soyons sincères, je pensais ne pas avoir le droit de voter, dans la mesure où je m'étais empadronée après le 31 décembre 08. Mais de savoir que j'étais dans les temps et que j'aurais pu le faire si l'administration avait bien fait son travail, ça passe mal.

Alors même que la seule certitude dans tous les médias autour de ces élections était l'abstention, alors que depuis des semaines, on ne parle que de ça et que toute la classe politique se plaint du manque d'intérêt des citoyens européens pour leurs représentants au parlement... j'avoue que je l'ai un peu "saumâtre".

C'était le coup de gueule d'une Européenne frustrée au soir des élections du parlement européen... alors qu'effectivement l'abstention a été plus haute qu'en 2004 et que le PP (Partido Popular) a remporté 23 sièges (escaños) d'euro-députés soit 2 de plus que le PSOE (Parti Socialiste, au pouvoir) qui enverra 21 députés à Bruxelles et Strasbourg.

Triste soirée !

PS : Euronews a créé une page pour voir les résultats pays par pays et comparer avec 2004 et 1999.

lunes, 1 de junio de 2009

E. Bilal et e-book à la Feria del Libro Madrid de 2009


Dans ma hâte de publier mon article la semaine dernière avant la Feria del Libro, je n'ai pas fait beaucoup de recherches pour étoffer mes infos. Il faut dire que le site du salon du livre de Madrid est certes beau mais la navigation y est assez laborieuse et je n'ai pas réussi à trouver toutes les infos sur une seule page.

Deux sujets d'importance m'ont échappé autour de cette 68e édition du salon, qui à mon sens méritent qu'on y insiste (spéciale dédicace à ma prof de HIPM*... y insiste... qu'est-ce que j'ai pu être irritée par cette expression pourtant juste !).

Bilal en Transit au Retiro
J'ai mentionné que la France était invitée d'honneur de la feria del libro et parlé de la présence de Claudia Cardinale, mais j'ignorais que le génial Enki Bilal serait de la partie. Enfin, on ne verra pas en personne l'auteur de BD d'origine yougoslave, rendu célèbre, en dehors de sa collaboration avec les Humanoïdes Associés, par le film Immortel, mais une oeuvre collective autour de ses personnages. Transito - En Transit - est une au départ une fresque où Bilal fait se croiser une demi-douzaine de personnes dans une sorte de salle d'attente, un lieu aux frontières de la science-fiction et du rêve. 6 écrivains se sont associés au projet, qui donnent la parole à ces personnages à la sensualité troublante.

Cette expo est visible pendant toute la durée de la Feria (jusqu'au 14 juin) au parc du Retiro.
Vous pouvez retrouver les infos sur les événements autour de la culture française sur le site de l'Ambassade de France en Espagne.

La polémique autour de l'e-book
La Feria ne fait pas exactement la une de l'actualité en Espagne, mais sur la toile à la veille de l'inauguration de la foire, ce qui ressortait le plus, c'était l'absence de tout livre électronique sur le salon. La semaine dernière, les quelques articles que j'ai pu trouver dans la blogosphère espagnole sur la feria avaient tous rapport avec ce sujet.

L'e-book privé de Feria
Bien qu'à la foire de Séville, l'e-book ait été présent, à Madrid, on ne trouvera aucun livre électronique : ni support, ni contenu. Seule une table ronde lui est consacrée, le 4 juin. Il semblerait que cette décision soit liée aux craintes des éditeurs et du syndicat du livre en Espagne face aux baisses des ventes de livres papier et au risque de piratage.

Le livre digital inquiète le secteur de l'édition
Que le développement de la lecture sur support électronique soulève des questions légales et oblige un secteur à se positionner, c'est évident. Tout comme le secteur du disque a dû innover et passer par une phase de transition lourde de conséquences sur le plan des ressources humaines, le secteur du livre est face à un défi important et va devoir se réinventer. On peut comprendre les inquiétudes des professionnels. Mais de là à fermer la porte à l'e-book dans un événement de cette importance dans la capitale espagnole, alors même que le livre digital se démocratise, que les contenus offerts au public s'étoffent, que la technologie devient vraiment utilisable et que les prix baissent, il y a un manque de discernement coupable.

Qu'on le veuille ou non, les comportements changent, les enfants d'aujourd'hui grandissent avec un ordinateur quand nous nous avions la télé.
Le digital est l'avenir du livre... que ce soit maintenant ou dans 10 ans.
Les éditeurs feraient mieux de se poser la question de ce que les gens veulent lire et comment continuer à donner le goût de la lecture aux enfants et aux plus grands, plutôt que de se poser en défenseurs d'un monde passé, comme les derniers dinosaures.


En castellano: article de El mundo sur le débat autour de l'e-book
En castellano: article d'ABC sur le programme

*Histoire des Idées Politiques Modernes