miércoles, 27 de agosto de 2008

Los británicos y franceses: pésimos turistas

Para todos vosotros que criticáis a los Giris (version espagnole de "Gringo", qui désigne le stéréotype du touriste blanc comme un cachet d'aspirine, comme les millions qui envahissent la péninsule ibérique à toute période de l'année) :

He encontrado en cafebabel.com este articulo divertido y en 5 idiomas... para daros argumentos!
clic aquí para leer : articulo pésimos turistas.

Por supuesto no estoy de acuerdo con lo que dicen de los Franceses...

no comment...
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Pour les francophones: il paraît que les Français et les Anglais sont les pires hôtes d'Europe, selon un sondage du site expedia et une étude du Foreign Office.

Jetez un oeil à la version française de l'article de cafebabel.com et ravalons ensemble notre chauvinisme....

lunes, 25 de agosto de 2008

La rentrée de septembre

25 août, pas de doute, l'été touche à sa fin... septembre approche...

La rentrée politique se prépare, la grille d'été de France Inter va enfin disparaître, et je recommence à pouvoir écouter certains de mes programmes habituels, où on ne parle plus seulement de plages, de circulation routière et de lectures estivales... ouf!

Ca sent la rentrée à plein nez, bien qu'à Madrid ce soit un peu plus difficile à imaginer.
La rentrée de septembre ici, c'est un peu comme de fêter Noël sous les Tropiques...

Pour moi, septembre c'est...
la rentrée des classes,
les arbres qui jaunissent, les jours qui raccourcissent, les matins frais et le soleil qui palît plus vite en fin d'après-midi... c'est le temps des vendanges et l'odeur de raisin qui fermente dans les cuves...
c'est les nouveaux cahiers, qui sentent bon le papier neuf et les futures bonnes notes... Cette année c'est sûr, j'en prendrai soin...
de nouveaux livres, lourds de connaissances et dans le cartable...
c'est les copains qu'on retrouve, dans le bus le matin, en classe et à la récré, les vacances à se raconter...
les nouveaux profs qu'on va avoir...
les vêtements plus chauds qu'on avait rangés dans l'armoire et qu'on retrouve comme de vieux amis... où il fera bon s'emmitoufler dans quelques semaines...


C'était tout ca septembre
et quelque part, ca l'est toujours...

Septembre c'est l'excitation, un univers de possibles qui s'ouvre à moi,
la promesse de retrouver un environnement familier et radicalement nouveau.

Juillet est pour moi au contraire, une petite mort en puissance...
Petite j'ai détesté quitter l'école, plus tard, une fois employée, je redoutais l'arrivée de juillet: je me sentais abandonnée, quand arrivaient les programmes d'été : quel besoin d'entendre la méteo des plages quand on est à Paris et que l'été ne change rien à notre obligation d'aller au bureau ?

Un sentiment d'abandon, d'injustice, de solitude :
Pourquoi m'enlevez-vous mes repères,
mes petites joies du matin, quand on retrouve les voix familières qui brisent le silence et vous amènent le monde aux oreilles...
mes petites joies hebdomadaires, quand on rejoint les cours de langue ou de sport... parfois à reculons mais avec tellement de satisfaction, une fois l'heure écoulée, les verbes irréguliers appris, les calories dépensées...

Paris au mois d'août, il est vrai, est bien plus vivable que pendant l'hiver...
Mais, amis où allez vous?

Bien sûr j'aime le soleil et partir en vacances mais vous en conviendrez, Paris-plage n'a jamais souffert de la chaleur...
et quant aux vacances, si j'aime les voyages, j'en apprécie aussi le retour...

Etrange vous trouvez ?
Je suis une fille de l'hiver que voulez-vous... née en novembre, j'ai toujours aimé l'automne et cette impression de voir la nature rentrer en soi, se figer.
Je me suis sentie chez moi dans la forêt aux arbres nus, ai béni le brouillard et la nuit qui tombe tôt, accueilli comme des cadeaux ces forces naturelles qui nous dépassent et nous poussent, nous aussi, à rentrer dans les maisons et à nous blottir près du feu...

et oui, moi, mes bonnes résolutions, c'est en septembre que je les fais...
j'en ai déjà tout plein pour cette année, j'en reparlerai :)
et vous?
vous faites quoi pour la rentrée ?

sábado, 23 de agosto de 2008

Vacances à l'espagnole (3) : à l'eau à madrid

en dehors de mes débats avec moi-même (cf dernier article ci-dessous, et d'ailleurs, si vous avez une opinion et un peu de temps pour écrire, vous pouvez participer, les monologues c'est sympa cinq minutes!) sur le traitement de l'actualité par les médias, le sens du drame, la hiérarchisation des victimes et autres questions existentielles (sans ironie!), j'ai aussi une activité plus douce: les vacances.

Troisième partie de mes vacances 2008 et objectif ces quelques jours: profiter de l'été madrilène avant la reprise d'un vrai travail, le 1e septembre.
A présent que j'ai bien râlé sur la température du mois de juillet, il faut que je reconnaisse que depuis notre retour de France, le 18 août, Madrid s'est fait tout à fait agréable. Les 30° qui règnent en moyenne sont désormais tout à fait vivables, maintenant que les nuits rafraichissent vraiment ou peut-être que j'apprécie plus la chaleur après une semaine de vent, de grisaille et de thermomètre faisant le yoyo entre 15° et 25° en Vendée !

Dans mon envie de profiter encore vraiment de l'été, j'ai testé une des piscines dont j'avais entendu parlé et dont je me faisais l'écho dans un article précédent, et ce fut avec bonheur... A la piscine Lago, à part quelques traductions des instructions de sécurité plutôt rigolotes, mon esprit chauvin n'a rien trouvé à redire ou simplement à remarquer...

Les infrastructures sont correctes, le bassin de 50m est dans le parc Campo del moro donc située dans un cadre superbe en pleine verdure, entourée d'arbres centenaires et de pelouses en bon état, pas bondées où on peut donc faire bronzette en toute tranquillité (si on est fan de reggaeton, ou pour plus de mixité avec les autochtones, on peut aussi choisir de se mettre près de la bande de djeunes qui ne se déplace pas sans son blaster évidemment).
Ce jeudi, le soleil brillait et l'eau était fraîche, peu de gens dedans donc une baignade idéale.

Piscine parisienne versus piscine madrilène
certes Lago est un peu loin (mais c'est ce qui fait qu'elle n'est pas prise d'assaut et qu'elle est dans un cadre idyllique) alors qu'on trouve des piscines tous les 500m à Paris. Certes à 4,20 € l'entrée, c'est un peu cher par rapport aux piscines publiques parisiennes (2,60 € à l'unité - dix entrées à 22€)... mais comme c'est valable pour toute la journée, jusqu'à 21H, et qu'on y est tellement bien, ça vaut le coup.

La différence de prix est justifiée rien que par le cadre :

Rien à voir avec les pauvres "solariums" des quelques piscines parisiennes (ou montreuilloise) qui ont la chance d'en être équipée, comme celle où j'allais, quand une fois de temps en temps le soleil daignait nous honorer de ses rayons, dans le 12e : 50m2 de béton entourés de 4 murs, où s'entassent trois cent crétins, collés sur la serviette du voisin, comme sur la Côte d'Azur mais avec les barres d'immeubles au lieu de la mer pour horizon et les effluves d'essence au lieu des embruns !

c'est sans aucun doute un des bons plans de madrid, dont je profiterai autant que faire se peut !

Piscine Lago - métro ligne 10 station Lago

La catastrophe de Barajas : médias et loi de proximité

on ne parle que de ça dans les journaux de ces derniers jours... pardon de ça, la catastrophe aérienne, et dans un autre registre les jeux olympiques de Pékin et les médailles espagnoles.
Drôle d'époque...

Bilan de la catastrophe : 153 morts et 19 blessés
Au final ce sont 153 personnes qui ont trouvé la mort dans l'accident de l'avion de la compagnie Spanair en partance pour les îles Canaries... quelques secondes à peine après avoir décollé l'un des moteurs a pris feu et l'avion est allé s'écraser à quelques kilomètres du terminal T4.
On ne peut s'empêcher de s'émouvoir à l'idée de ces familles bouleversées et de partager leur deuil. On ne peut s'empêcher de verser dans l'empathie et, à juste titre, comprendre leur désir de connaître la vérité sur les circonstances de l'accident (y a t-il oui ou non eu obligation faite au commandant de décoller alors que celui-ci s'y refusait pour des raisons de sécurité?)

Loi de proximité
Pourtant, je m'interroge... il ne devrait pas y avoir d'échelle de la souffrance, de hiérarchie des victimes : ces 153 personnes sont aussi importantes que les victimes d'un attentat en Israël dont on entendra pourtant moins parler et beaucoup moins nombreuses que les milliers de familles déracinées au Soudan... dont on entend jamais parler.

Vous me direz que c'est normal et je le sais, c'est ce qu'on appelle "la loi de la proximité" en journalisme: les événements qui sont proches des lecteurs les intéressent plus et seront donc traités en priorité et en profondeur par le média quel qu'il soit plus, laissant les autres événements au second plan.

ça n'empêche que ça me choque de voir que moi aussi, à mon petit niveau, j'accorde plus de temps, d'intérêt, d'empathie aux familles des victimes de l'accident du 20 août et je ne consacre pas un article entier à ces 64 immigrés clandestins qui sont parvenus, eux à leur destination, une plage des Canaries justement... Vivants mais promis à quel avenir dans cette Europe de plus en plus fermée sur elle-même et moins prompte à l'empathie vis à vis des malheurs du "reste du monde"?

miércoles, 20 de agosto de 2008

Dernière minute: un accident d'avion à Madrid -Barajas

Miercoles 20 de Agosto, 14.45:

(AFP)
Al menos 45 personas han muerto y 40 resultaron heridas en el accidente de un avión de la compañía Spanair en la T-4 del aeropuerto de Madrid-Barajas que tuvo que realizar un aterrizaje de emergencia, según un balance provisional de la Delegación del Gobierno en Madrid.

Au moins 45 morts et 40 blessés dans un accident d'avion survenu aujourd'hui vers 14h au cours atterrissage forcé au terminal T4 de l'aéroport de Madrid-Barajas.

El accidente sufrido hoy por un avión de la compañía Spanair es el primero que se produce en el aeropuerto de madrileño de Barajas desde 1983, hace casi veinticinco años.

L'accident de cet avion de la compagnie Spanair est le premier survenu à Barajas en 25 ans, depuis 1983.

Minutos después de despegar, el avión, un vuelo 5022 en código compartido con la alemana Lufthansa con destino a Las Palmas de Gran Canaria, tuvo que realizar un aterrizaje forzoso que provocó que se incendiara el aparato, indicó un portavoz del servicio de emergencias del aeropuerto citado por RNE.

El avión, con capacidad para 166 pasajeros, se salió de la pista en la Terminal 4 de Barajas, indicaron los bomberos del aeropuerto, que movilizaron 11 vehículos al lugar del accidente y no pudieron indicar si hay víctimas.

El aparato, de tipo MD-90, se incendió durante el despegue, según los medios españoles, y al aterrizar dejó dos grandes columnas de humo que trataban de apagar varios helicópteros, según imágenes de la televisión CNN Plus.

Vacances à l'espagnole (2)

calme et volupté, à la catalane
une fois rentrés de Balboa, nous avons repris le travail pour quelques jours avant les vraies vacances. Pour moi ce fut vacances famille entre l'Espagne et la vendée.
Et pour commencer, un petit tour au sud de la Catalogne chez des amis...

une petite semaine dans un petit village, Godall, entre mer et montagne
que du bonheur...




quelques instantanés :
Chaleur adoucie par la brise, callanques au soleil couchant, qui abritent de la foule et du vent,


soleil qui perce au travers de la vigne, l'odeur du jasmin qui berce les soirées, saveurs de paella et autres pan tumaca, rires et partage, accents qui se mélangent, castillan, catalan, français, anglais... une babel de vieilles pierres aux effluves de félicité...


au milieu des oliviers, pêchers, orangers à perte de vue...


une petite bêbête agressive, quelques goutes et la fiesta du village, si elles ont troublé le calme, n'ont pas réussi à gâcher ces vacances idéales...
On reviendra!!

Vacances à l'espagnole (1) : fraîcheur et gastronomie dans le Bierzo

Finde* en Balboa (rien à voir avec Rocky...)
*finde= abréaviation slang de fin de semana, signifie week-end.


En bonne néo-madrilène, j'ai bien sûr suivi l'exemple de mes congénères et j'ai tâché d'échapper à la chaleur, même si comme le précisait un ami qui vit à Madrid depuis longtemps, cette année il n'a pas fait très chaud... (voir son commentaire me traitant de "râleuse" suite à mon dernier post...) !

Quoi qu'il en soit de la chaleur des autres années, moi j'avoue que j'ai été impressionnée par les températures de la fin juillet à Madrid et j'ai apprécié de quitter la capitale pour des endroits plus tempérés.

Vive les jours fériés madrilènes !

Avant les vraies vacances, à la mer évidemment, nous nous sommes d'abord organisé un week-end entre amis, dans le Bierzo, à la faveur d'un jour férié (jours fériés qui sont apparemment plus fréquents qu'en France, je reviendrai sur cette spécificité espagnole une autre fois).

Grâce à un obscur saint (pas de vilains jeux de mots... et d'ailleurs le ditsaint était peut-être très lumineux, mais il ne m'était pas familier) hop, un vendredi saute et nous voilà partis le jeudi soir direction Balboa, petit village niché au creux d'une vallée dans le nord-ouest de la péninsule ibérique, sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle.

Quelques 4 heures plus tard, passés les traditionnels atascos (bouchons) qui accompagnent en toute logique ces petits cadeaux que sont les week-end prolongés, nous nous installons sous le chapiteau de la payosa au centre du village pour déguster un plateau d'embutidos de la maison (charcuteries).

Les payosa
Ces huttes, d'une vingtaine de mètre de haut, de forme cylindrique, en pierres et au toit de chaume sont de tradition celtique. On en trouve encore quelques unes dans cette partie du Bierzo, la comarca (région) qui, située à l'extrême de Castille-Léon, est à la frontière avec la Galice et a ainsi été beaucoup sous l'influence celte. A l'origine destinées à l'habitat, hommes et bêtes sous un même toit, elles sont aujourd'hui restaurées et souvent transformées en bar ou restaurants.



Nous avons quant à nous passé le plus clair de notre temps dans la payosa de balboa, au moulin du village d'à côté lui aussi transformé en bar, ou à découvrir les chemins et villages alentours, que peuplent les pélerins en route vers Saint Jacques.



Entre autres Villafranca del Bierzo, très belle petite ville où nous avons dégusté le pulpo à la Gallega (poulpe à la galicienne, cuit à l'étouffé et servi avec un peu d'huile d'olive et de paprika, un régal!)



Entre ballades et dégustations des produits locaux dans des cadres superbes, je suis tombée sous le charme de cette région au climat breton et aux paysages d'Auvergne, si différents des pics escarpés et plaines arides autour de Madrid!

viernes, 8 de agosto de 2008

Encore le temps...

le temps qui passe et le temps qu'il fait...
nous voilà près d'un mois après le dernier post que j'ai écrit, un mois de silence et pourtant, ce ne sont pas les idées d'articles ni les événements à raconter qui ont manqué, au contraire...

Ce fut un mois de juillet plus que chargé et, avec un vrai temps de saison à Madrid, le cerveau fut atteint une léthargie chronique, renvoyant le non-indispensable à une hypothétique période de creux... la voilà arrivée!

pour ma défense, avouez que quand il fait encore 34º à 23h, il y a de quoi échauffer corps et esprits... la rue suffoque et la vie s'arrête presque totalement vers midi pour reprendre tard, dans l'après-midi.
Certains d'entre mes amis-famille Français venus passer quelques jours dans la chaleur madrilène comprendront mon silence.

Le plan d'attaque:
J'ai investi dans un éventail, arrêté de maugréer en voyant les installations d'air conditionné fonctionner à plein régime dans les magasins et les bureaux, et fermé les volets dans l'appartement de 10h du matin à 22h le soir...
Au temps pour l'amoureuse de la lumière et de la chaleur que je croyais être!

Mes oiseaux de passage, à l'intention des quels j'avais préparé des circuits touristico-gastronomiques ont passé bien plus de temps que prévu à profiter des bienfaits du sport national qu'est la siesta, qui devient obligatoire, ces temps-ci.

La survie à Madrid par 40º
Question: que font les madrilènes pour affronter ces températures? réponse: ils ne font pas. Ils quittent la ville...
Un ou deux bons plans et conseils tout de même pour les touristes qui décident d'affronter cette fournaise:
a) les musées sont climatisés...
b) les piscines sont aussi délaissées par les autochtones...
alors le mieux c'est :
- de se lever tôt pour se balader en ville et de garder pour le début d'après-midi le prado ou thyssen ou caixa forum, en alternance avec une tête dans une des piscines municipales découvertes,
- d'adopter la coutume locale de la siesta,
- d'oublier totalement l'idée saugrenue de se promener entre 13h et 21h...
- de profiter des soirées en terrasse (une des nombreuses de la calle Argumosa, par exemple, dans le quartier de Lavapiès, métro Lavapiès, près du Reina Sofia, en arrivant pas trop tard, vous arriverez à trouver une table et vous mêlerez en outre aux quelques indigènes qui n'ont pas pu fuir la chaleur...)
- et d'investir dans une ou plusieurs paires de boules quiès si vous dormez dans un hôtel-auberge du centre-ville: qui dit chaleur dit fenêtres ouvertes et si l'habitude de faire la fiesta est très agréable quand on se trouve au coeur de la fête en question, elle l'est beaucoup moins quand on essaie de trouver le sommeil... et Madrid vit la nuit ET le jour, en été... encore plus que d'habitude.

Avec ce programme, vous devriez être en mesure de profiter pleinement des multiples facettes de la ville et de ne pas trop souffrir des excès thermométriques ou alcoolémiques...

bel été encore à tous...