lunes, 23 de febrero de 2009

Facebook versus l'humanité : quand David fait plier Goliath?

Si vous suivez un peu l'actualité, vous avez eu connaissance de la polémique Facebook de ces derniers jours.

Mark Zuckerberg dans l’ombre - CC Andrew Feinberg

Pour ceux qui vivent sur Mars et pour ma mère, qui ne vit pas sur Mars mais a finalement assez peu de contacts avec internet à part grâce à ce blog, la chanceuse (oui je sais Maman, j'exagère, je sais que tu as un compte sur Facebook, justement c'est pour ça que je t'en cause :), je rappelle les grandes lignes :

Le 4 février, Facebook a décidé de changer ses Conditions Générales d'Utilisation(CGU pour les intimes). Les responsables du premier réseau social ont purement et simplement supprimé la fin d'un paragraphe dans le contrat qui les lie aux plus de 150 millions d'utilisateurs, et ainsi supprimé la possibilité pour les-dits utilisateurs d'effacer leur compte et leurs données.

La phrase suivante fait partie des CGU :
« vous accordez à Facebook le droit irrévocable, perpétuel, non-exclusif, transférable, transférable et mondiale (avec l’autorisation d’accorder une sous-licence) d’utiliser, copier, publier, diffuser, stocker, exécuter, transmettre, scanner, modifier, éditer, traduire, adapter, redistribuer n’importe quel contenu déposé sur le site ».

déjà là, moi, je flippe... mais je dis rien, parce qu'il y a 2 ans, en m'inscrivant sur le réseau, j'ai fait comme tout le monde, j'ai pas lu les Conditions d'utilisation!!

Et maintenant, je suis utilisatrice de Facebook et j'ai plein d'amis sur facebook.
Que voulez-vous, je suis populaire !!

Je suis crédible ? Nan ? Bon allez, je vous le fais en vrai : la vérité c'est qu'étant loin de chez moi, Fesses-book me permet, de suivre les allers et venues de mes amis, leurs états d'âme, la coupe de cheveux de ma petite soeur... pour paraphraser la pub
"grâce à facebook, je garde le contact avec (une partie de) ma tribook".

Donc vala, je peux pas trop me plaindre, j'ai signé. J'ai accepté les règles du jeu, et je sais que Facebook peut (va) revendre les fichiers et informations à ses partenaires, qui ensuite peuvent (vont) me cibler pour leurs campagnes marketing.

mais le 4 février, Facebook a supprimé la partie qui disait
« votre contenu d’utilisateur peut être effacé du site à n’importe quel moment. Si vous l’effacez, la droit accordé à Facebook évoqué précédemment expirera automatiquement, mais notez que l’enterprise peut en conserver des copies archivées ».

Donc, tout le contenu mis en ligne par les utilisateurs de Facebook appartient à Facebook, pour toujours. Facebook s'octroie unilatéralement le droit de garder vos données, votre contact, vos photos, vos échanges de mail ET d'en faire ce qu'il veut, puisque désormais il est propriétaire irrévocablement, perpétuellement et non exclusivement des droits sur toutes les images, textes et vidéos mis naïvement en ligne par ses membres.

Même si personne ne les lit ces CGU, et moi pas plus que les autres, en cliquant sur "j'accepte", j'ai effectivement accepté les règles du jeu, je ne peux donc pas me plaindre trop fort.

Mais là où je ne suis pas d'accord, c'est qu'on me retire la possibilité de me retirer du jeu. Qu'on m'annonce froidement, sans que je puisse dire quoi que ce soit :
Oh, au fait, à partir de maintenant, tout ce que t'as mis sur Facebook est à nous, pour toujours.

Toujours c'est vague... je sais. La semaine dernière ayant lu un article à ce sujet sur le site écrans, je l'ai diffusé sur Facebook justement.

Pas de quoi fouetter un chat
Les 2 seules réponses de 2 mes "amis sur facebook" allaient dans le même sens :
- Tout le monde le sait, hé patate, et est-ce que tu crois que j'en ai quelque chose à faire que Facebook puisse utiliser mes photos de Nouvel An ?
- T'es pas naïve au point d'avoir pu mettre des infos que je ne ne voulais pas diffuser sur un site publique, si ? Et pis de toute façon, c'est trop tard.

Ben là moi je dis non. Y a pas moyen.

D'abord parce que je veille à ma "réputation en ligne" (ouais, je sais je suis trop geek) et je n'ai pas envie que dans 20 ans on puisse ressortir des vieux dossiers de mes 20 ans (pas bonne en calcul Paquerette, héhé).

Ensuite parce que mes données, mes goûts, mes contacts m'appartiennent. Je n'ai pas non plus envie qu'ils soient vendus ni maintenant ni dans 50 ans, même s'ils sont insignifiants.

Je vous arrête tout de suite, je ne suis pas paranoïaque et pas non plus totalement naïve, je n'ai pas mis en ligne de photos compromettantes ni mes compositions personnelles secrètes qui sont tellement bien que moi je les aime. Je n'ai pas une terreur noire de voir Facebook réutiliser mes messages pour en faire une publicité. Mais je veux, dans la mesure du possible, contrôler ce qui se dit de moi sur la toile intersidérale.

Et puis j'aime pas le principe, c'est tout !
ça me fait trop penser à un fichage systématique, un énorme fichier de la Stasi, mais où en plus les gens ont donné leurs données volontairement.

Donc j'ai décidé (même en sachant qu'il était trop tard) d'effacer mon compte, mes données, ma photo de profil et tout le toutim...

J'ai testé pour vous : la "désinscription" de Facebook

Le 17 février, j'ai d'abord effacé toutes mes données, les étiquettes des photos et puis j'ai voulu effacer le profil.

Et bien quand j'ai cliqué sur "se désinscrire", j'ai vu apparaître un message :
Attends ! Pourquoi veux-tu te désinscrire de Facebook ? Si c'est parce que tu n'es pas d'accord avec le changement des CGU, reste ! La modification des CGU du 4 février était une erreur, nous sommes désolés, c'est réparé, elle a été annulée.

Et suivait un lien vers le blog du site, signé de la main de Mark Zuckerberg, fondateur de Facebook, où il faisait son mea-culpa !

En réalité nous ne souhaitons pas utiliser vos données d’une façon qui ne serait pas tolérable pour vous. La confiance dans notre réseau afin de partager des informations est l’aspect le plus important de notre travail et de nos efforts…

Tant d'ingénuité, c'est beau, j'en avais les larmes aux yeux...

Le géant fait marche arrière
Devant la levée de bouclier et certainement parce que beaucoup d'utilisateurs se sont désinscrits, Facebook a donc de nouveau modifié ses conditions générales pour revenir à la version précédente, provisoirement.

Les utilisateurs ont donc réussi à faire plier le géant. Et ça c'est vraiment beau. Pour l'instant.

Plus d'infos :
Le décryptage d'Ecrans,
Les explications de Mark Zuckerberg sur techcrunch

domingo, 22 de febrero de 2009

Parlez moi d'amour

Quelle transition... zavez vu ?
Dans mon dernier post je disais que si vous n'étiez pas encore convaincus des bonnes raisons pour une cigogne de prendre son envol et se lancer dans une migration, je ne pouvais que vous parler d'amour... et pof, tadam, je continue aujourd'hui sur un post intitulé "parlez-moi d'amour"... si c'est pas de l'esprit d'à propos, ça...

Après cette introduction pas du tout auto-complaisante, je continue et je développe. Parlons d'amour.


Non, rassurez-vous, je ne vais pas faire dans l'exhibitionnisme twitterien, je ne vais pas dévoiler mes états d'âmes instantanés, d'autant que je n'ai aucun scoop à vous annoncer.

Je tiens à rassurer au passage mes "amis sur facebook" qui ont vu apparaître récemment un "Paquerette n'est plus en couple" sur leur mur. Non, je n'ai pas rompu avec mon bel hidalgo, tout va bien, merci. Je ne vais pas non plus vous raconter les raisons qui ont poussé la Paquerette a se déraciner pour un bel hidalgo, ce serait assez vraiment trop banal.

Je voulais juste m'interroger à "voix haute" sur le retour des bons sentiments, je parle de l'amour universel donc.

Le courrier international en a fait sa une il y a peu, la gentillesse est en voie de réhabilitation !

Vous ne saviez pas qu'il était mal vu d'être sympa ? Reconnaissez qu'on ne fait pas trop justice aux gens gentils en général.
N'est pas Gandhi qui veut.
Bien souvent, l'altruisme nous rend méfiant, quand il n'éveille pas notre mauvaise conscience. Les gens généreux, on leur prête volontiers des arrières pensées, alors qu'on respecte les autoritaires ou les ambitieux. On valorise les débrouillards, on critique mais on envie les roublards qui réussissent. On dit "trop bon trop c*", en voyant les gens bons (haha) alors qu'on admet sans se révolter que les arrivistes aux dents qui rayent le parquet arrachent au passage les poils des orteils de leurs collègues et emportent la mise.

Côté relations amoureuses, les filles, reconnaissons que nous nous accrochons beaucoup moins au gentil garçon maladroit, qu'au salaud qui nous fuit.

La bonté n'a pas la cote à l'heure du chacun pour soi et des winners en tout genre, mais réjouissons-nous, il paraît que les choses changent !

Ce serait, pour certains, le deuxième effet kiss cool de la crise : la disette revalorise la solidarité. La crise aurait donc un effet retour aux valeurs humanistes, à la générosité, à l'amour... elle aura au moins ça de bon, nous voilà à nouveau préoccupés par notre prochain. Alors laissons notre cynisme au placard et réjouissons nous : la gentillesse est de nouveau à la mode. La Paquerette qui sommeille en chacun de nous va avoir le droit de se révéler !

Je me réjouis, car, n'en déplaise à mes détracteurs, je n'ai jamais réussi à être totalement méchante. Je suis acide, certes. Cynique Parfois. (Seulement quand les gens le méritent. Mais avouez qu'ils le méritent souvent ...). D'accord, la niaiserie m'exaspère. J'avoue, je bats ma coulpe : je montre peu de compassion pour les cons, et fais preuve de très peu de patience avec les imbéciles, et avec le genre humain en général. Bon. J'admets. Mais il n'empêche. Je sais bien que j'ai un bon fond, tout au fond, si on cherche bien. Derrière mon ironie perpétuelle et mon humour un peu grinçant quand il n'est pas de mauvais goût, sous mon vernis caustique (en-caustique haha), je suis quelqu'un de profondément gentil et même un peu mièvre.

Pour moi, l'intelligence n'a d'équivalent que la capacité à flirter avec le côté sombre, la force obscure, celle que je ne veux pas connaître, qui ne m'attire ni ne me séduit.

Déjà au collège, lorsque la prof de français lisait les meilleures rédactions, la mienne c'était toujours celle qui faisait sourire gentiment, ou ricaner certains. Je remplissais des pages d'histoires romantiques et gnan gnan, emballées dans des envolées lyriques que ne sauvaient guère que les pointes d'ironie et le ton parfois décalé, qui montraient que je n'y croyais pas (trop).

Au final, c'était toujours des trames niaises : un gentil, un méchant puni à la fin bref, ni très original, ni transcendant. Des bluettes à l'eau de rose qui me faisaient un peu rougir quand on les lisait. Elles m'apparaissaient dans toutes leur splendide médiocrité, quand, sur le même sujet, on passait à celle de Marie, la mal-nommée.


Là, c'était une grande claque dans ma g* d'adolescente qui se voulait rebelle mais restait incapable de passer à l'acte. J'entendais l'orage là où j'avais mis des prairies ensoleillées, je touchais la souffrance, la violence. Ces maux ciselés hurlaient le dégoût et la haine, là où mes copies dégoulinaient de sensiblerie.

Je pouvais déceler le flirt avec le mal, je vivais la plongée dans l'abîme avec envie et délectation.

Et j'admirais. Et j'aurais tout donné pour réécrire ma rédac à moi, avec cette plume acérée, trempée dans l'acide plutôt que dans l'encre rose de mes rêveries de fillette. Et j'avais envie de dire à la prof qu'elle aussi était trop gentille, d'avoir choisi ma rédaction, mais qu'elle savait autant que moi, au fond, où était le vrai talent.

Marie, elle, osait. Elle osait la plongée dans l'abîme. Elle avait une force noire, dérangeante, bouleversante. Elle tirait de sa rage brulante des écrits qui sentaient le souffre, mais encensaient la vie, quand moi, je ne pouvais que balbutier de tièdes saynettes.

Je ne sais plus rien d'elle, la poète, l'écorchée, pourtant, ses mots ont laissé des traces et je ne me souviens plus des petites histoires que j'inventais, moitié drôles, un poil romantiques et très maladroites.

Je ne me souhaite pas de devenir un Bukovsky au féminin, je ne peux pas mettre Bacon en mots, ces chantres du mal me mettent mal à l'aise, justement, c'est pas pour rien.
Mais je sais que les plus désespérés sont les chants les plus beaux. Et malgré tout, quand je prends la plume, quand je me mets au clavier, mes mots sont doux ou drôles, engagés ou absurdes. Ici, dans ce blog, je ne raconte que le quotidien. Et ce n'est pas "sex, drugs and rock'n'roll", je ne saurais pas. Il n'est pas question de descente aux enfers ou de délires, plutôt d'une petite vie gentiment banale. Je ne suis pas attirée par le côté sombre, je ne peux pas dépeindre pas le flirt avec l'obscurité, je tais la souffrance, car je ne sais pas la transcender.


Je ne joue avec les mots que pour les faire s'aimer, je mets du rose là où je ne vois que du gris.
Et c'est vrai, quand on écrit ces derniers temps, quand on s'exprime en général, il fait bon être blasé. Porter un regard méprisant ou dézinguer les belles choses est signe d'intelligence. A l'inverse, il est mal vu de s'enthousiasmer. Dans cette société où dire du bien est un symptôme de faiblesse et de médiocrité, je me sens souvent revenue en classe de français en 4e, quand on lit la rédaction de Marie.

Mais, s'il refait bon parler d'amour, il y a peut-être un avenir pour les bons sentiments, les Paquerettes et les bluettes...

miércoles, 18 de febrero de 2009

Pourquoi la cigogne migre-t-elle ?

Il paraît qu'une image vaut mille mots, alors une fois n'est pas coutume, je ne vous ferai pas de long discours et garderai ma diatribe pour un prochain post.

Si la cigogne quitte son Alsace natale, c'est entre autres parce que sa terre d'origine, le 14 février ressemblait à ça :

Mulhouse - station de chemin de fer

alors qu'à Madrid, 3 jours après, on voyait ça :

Plaza Jacinto Benavente


Puerta del Sol


Calle del Carmen

Photos réalisées sans trucages (je ne saurais pas faire) le 17 février par mes "soins"...

Alors si après ça, vous vous demandez encore pourquoi la cigogne migre, je ne pourrais que vous parler d'amour !

martes, 17 de febrero de 2009

Toutes mes confuses

ce n'est pas de la mauvaise volonté...
c'est pas ma fauteuh... c'est pas ma faute à mOi!
c'est pas seulement de la paresse ! On me muselle !

C'est encore eux qui ont frappé...
1. mon éternel câble de mon éternel portable archaïque est encore mort, paix à son âme. Il n'attend que l'intervention de mon ingénieux ingénieur à moi... et l'opération de soudure, qui le ramènera à la vie... pour la 150e fois.

Et le portable dudit ingénieux ingénieur, me direz-vous? Non il n'est pas mort, quant à lui, on ne joue pas tant de malchance que ça. Il est juste incapable de trouver un quelconque site internet ces derniers jours...

c'est bien, vous avez compris...
je suis donc pour la 150e fois depuis mon 1e post sans internet à la maison par la faute de mon 2e coupable : j'ai nommé Bleu et ses coups bas, ses factures à 8000 euros (au bas mot) et ses services aléatoires pour ne pas dire autre chose...

Je reste calme, je respire... et vous prie de pardonner mon silence involontaire.

Tant qu'à me faire pardonner : faites un tour sur le site du lonelyplanet si vous avez deux minutes à perdre avant ce soir minuit (enfin avant le 18 février à midi heure de Melbourne, désolée, je sais pas quelle heure il sera ici)
et glissez vot' nom, vot' mail et le nom de ce blog dans la rubrique best french blog :)
http://lplabs.com/2009/01/06/les-candidatures-pour-le-2009-lp-blogger-awards-sont-ouvertes/
(c'est par simple curiosité, c'est pas de l'orgueil, je vous jure!!)

miércoles, 11 de febrero de 2009

Les toits de Madrid toute l'année

Je vous en ai déjà parlé, un des meilleurs spots pour admirer Madrid en prenant de l'altitude, c'est la terrasse du Circulo Bellas Artes (CBA)...


Lorsque j'en ai parlé début janvier, c'était pour annoncer un de ces bon plans ponctuels, un événement exceptionnel dont il fallait profiter vite vite vite entre Noël et la venue des Rois.

Mais ! Bonne nouvelle, maintenant, le ponctuel se fait régulier, l'exception se fait règle et c'est tant mieux pour tous les touristes ou Madrilènes qui ont envie de changer de point de vue sur la ville :

Le Circulo Bella Artes de Madrid ouvre sa terrasse au 7e étage tous les samedi et dimanche au public !

Situé sur une des grandes avenues du centre, plus central tu fais pas. Avec un ascenseur, moins grand public c'est difficile, et à 2 €, c'est moins cher, moins chiant et plus romantique (bientôt la Saint-Valentin, ça déteint que voulez-vous) qu'un musée, bref, c'est un vrai bon plan, dont on peut maintenant profiter tous les we de l'année !

Outre le fait que j'adore le bâtiment, aussi impressionnant et massif que l'Athéna Péléas qu'il porte sur le toit, en plus de la possibilité que ça donne de briller en ville en répétant à qui mieux mieux qu'on a trop kiffé l'expo Brassaï (facile c'est annoncé en bas), le Circulo Bella Artes, c'est surtout une vue magnifique sur les toits de Madrid, pour tous, pour respirer un peu, s'élever, ne serait-ce qu'en laissant l'esprit s'envoler vers les montagnes à l'horizon...

Quelques photos vues de Madrid vu du ciel gris : le 7e ciel de Madrid
et maintenant qu'il y a un grand ciel bleu, 15º et un beau soleil, faudrait vraiment être idiot pour ne pas y aller (non le CBA ne m'a pas rémunérée pour ce billet !)

LA AZOTEA DEL CBA SE ABRE AL PÚBLICO
11:00 > 14:00 y 16:30 > 20:00
Tarifs : entrée 2 euros, enfants jusqu´à 10 ans : 1 euro
Círculo de Bellas Artes, C/Alcalá 42
Site web : www.circulobellasartes.com
et en plus avec le ticket d'accès à la Terrasse (azotea), on a accès aux salles d'expo et 10% de réduc sur la librairie/ boutique d'art contemporain :)

miércoles, 4 de febrero de 2009

1 an ! 1 año!

Aujourd'hui, ça fait exactement un an que je vis à Madrid !

Hoy hace exactamente un año que vivo en Madriz!


Il y a un an, je prenais cette photo, un petit matin de février, sur la Plaza Mayor...

Hace un año, cogía esta foto, una mañana de febrero, en la Plaza Mayor...

martes, 3 de febrero de 2009

L'Espagne pour les nuls

Fatiguée...

Après quelques semaines à un rythme de publication de posts assez élevé (tout est relatif certes... mais pour quelqu'un qui travaille, je m'en sortais plutôt bien en janvier, non?), je me sens un peu honteuse de ne pas avoir une grande énergie pour me mettre à sortir un quelconque sujet original de ma petite caboche fatiguée, en rentrant ces derniers soirs, après une journée de travail intensif, le ménage, la lessive, la cuisine, le repassage (ouhaou, sur l'écran, je suis une parfaite petite femme d'intérieur, il suffit d'y croire!! C'est beau le monde virtuel!! Hein, mon chéri!? Mon chéri? Pourquoi tu fais cette tête ??)

Je m'organise et je délègue !

Ce soir, j'ai décidé de zapper l'étape au Lidl du coin (oui ça existe aussi à Madrid, pour ceux qui cherchent, il y en a un sur la place Tirso de Molina) , de ne pas passer par la case lessive mais de déléguer à mon bel Hidalgo... tandis que je balance deux pommes de terre et trois carottes dans une casserole pour nous sustenter et pouvoir prendre juste le temps de partager une petite découverte.

Je vous renvoie vers une série d'articles que je trouve rigolotte et plutôt bien faite pour les Français qui veulent plonger dans le quotidien des expat' dans ce beau pays qu'est l'Espagne ou s'initier aus us et coutumes des autochtones :

L'Espagne pour les nuls sur le site du petitjournal madrid dont j'ai déjà parlé maintes fois.

L'Espagne pour les nuls s'adresse à ceux qui se reconnaissent dans le paragraphe suivant :
Votre bienveillant entourage a beau vous répéter que l’Espagne "c’est pas si loin" et que "c’est super sympa pour faire la fête", rien n’y fait, tous vos amis sont français et vous détestez le chorizo.

Ce soir donc, ce n'est pas mon diagnostic sur la vie en Espagne que vous pourrez lire, mais celui de TFM et notamment son épisode 6 intitulé "un vrai ami" dont je vous livre les premières lignes :

"Voilà bientôt 6 mois que vous avez quitté la mère patrie. Tout se passe plutôt bien au boulot. Vos collègues ont beau parler très fort au téléphone, ils sont aussi très chaleureux. Votre estomac s’est habitué à des matinées un peu longues et ne crie plus famine avant 14h.
Vous aimez le chorizo, le jamón, les churros à tremper dans le chocolat, les surdoses de rhum, la taille des glaçons, les dimanches à la Latina, les orphelins qui chantent les numéros gagnants à la télé sur toutes les chaînes en simultané, le Corte Inglés le samedi après-midi et même le Bernabeu le dimanche. Félicitations, vous commencez enfin à vivre en Espagne. Pourtant vous n’avez aucun "vrai ami espagnol", c’est votre plus grand regret."

Je vous laisse découvrir la suite et retourne à ma purée, qui sera bienvenue par ce temps maussade et frisquet (9° je sais c'est beaucoup plus que sous les latitudes françaises, mais que voulez-vous, à Madrid, on oublie bien vite la pluie et le ciel gris de Paris !)

A bientôt !