Les centres de recherche d'emploi collapsent
Les chiffres confirment donc l'impression que j'avais en me rendant dans l'oficina de empleo (l'ANPE) de mon quartier : la situation du marché du travail est catastrophique ici, à en juger par la queue impressionnante et les heures d'attente pour chaque démarche à faire.
Les tribulations d'une chômeuse en Espagne (3e épisode)
Chacun de mes passages obligés à l'oficina de empleo m'a plongée dans un désarroi abyssal.
Prendre son ticket et attendre deux heures dans une petite salle bondée de femmes avec des bébés, avec des immigrés de toutes les couleurs, jeunes et moins jeunes, pour finalement rencontrer un de ces fonctionnaires débordés et totalement impuissants, est une expérience assez désespérante.
Le suivi personnalisé par la mairie de Madrid
Dans mon cas, lorsque je me suis inscrite, comme je posais pas mal de questions, j'ai eu droit à un rendez-vous avec une sorte de conseillère d'orientation. Montsé, car c'est son nom, est jeune et sympathique, empathique même. Elle m'a gentiment expliqué que les offres d'emploi dans mon domaine étaient rares, voire inexistantes, car la culture est un secteur où on recrute surtout par concours de la fonction publique (oposicion). Or il se trouve que je ne peux pas m'inscrire pour devenir fonctionnaire espagnole avant d'avoir fait homologué mes diplômes français.
Le cauchemar de l'homologation des diplômes en Espagne
Cette démarche s'effectue auprès du Ministère de l'éducation et requiert obligatoirement une traduction assermentée des diplômes, qui s'obtient pour la modique somme de 300 euros et prend pas mal de temps.
On dépose les originaux des diplômes, les traductions, un timbre fiscal de 90 euros et on attend. En moyenne, au moins un an... car chaque diplôme est examiné afin de voir s'il existe un équivalent en Espagne... soit beaucoup d'argent et de temps pour avoir le droit de passer un concours!
Et dire qu'on est en Europe!!!! J'ai étudié un jour le droit communautaire, et s'il ne m'en reste pas grand chose, il m'avait semblé comprendre qu'un principe était souverain, celui de la libre-circulation des travailleurs par la non-discrimination des étrangers à l'embauche... de la théorie à la pratique, il y a un abîme!
bref... je m'y mettrai peut-être un jour mais pas dans l'immédiat.
Infojobs, l'indispensable...
Après deux rendez-vous avec Montsé où elle m'a suggéré de me mettre à chercher des offres de secrétaire quadrilingue, j'ai fini par lui dire poliment que je me débrouillerai toute seule.
Depuis, elle prend de mes nouvelles par mail et me transfère les offres qui lui paraissent coller avec mon profil... enfin... parfois. Entre les offres dans le socio-culturel pour être animatrice de camp de vacances et les offres pour être secrétaire ou guichetière à la renfe (SNCF espagnole), j'avoue que je n'ai pas pu faire grand chose et j'ai continué à chercher sur infojobs...
Chacun de mes passages obligés à l'oficina de empleo m'a plongée dans un désarroi abyssal.
Prendre son ticket et attendre deux heures dans une petite salle bondée de femmes avec des bébés, avec des immigrés de toutes les couleurs, jeunes et moins jeunes, pour finalement rencontrer un de ces fonctionnaires débordés et totalement impuissants, est une expérience assez désespérante.
Le suivi personnalisé par la mairie de Madrid
Dans mon cas, lorsque je me suis inscrite, comme je posais pas mal de questions, j'ai eu droit à un rendez-vous avec une sorte de conseillère d'orientation. Montsé, car c'est son nom, est jeune et sympathique, empathique même. Elle m'a gentiment expliqué que les offres d'emploi dans mon domaine étaient rares, voire inexistantes, car la culture est un secteur où on recrute surtout par concours de la fonction publique (oposicion). Or il se trouve que je ne peux pas m'inscrire pour devenir fonctionnaire espagnole avant d'avoir fait homologué mes diplômes français.
Le cauchemar de l'homologation des diplômes en Espagne
Cette démarche s'effectue auprès du Ministère de l'éducation et requiert obligatoirement une traduction assermentée des diplômes, qui s'obtient pour la modique somme de 300 euros et prend pas mal de temps.
On dépose les originaux des diplômes, les traductions, un timbre fiscal de 90 euros et on attend. En moyenne, au moins un an... car chaque diplôme est examiné afin de voir s'il existe un équivalent en Espagne... soit beaucoup d'argent et de temps pour avoir le droit de passer un concours!
Et dire qu'on est en Europe!!!! J'ai étudié un jour le droit communautaire, et s'il ne m'en reste pas grand chose, il m'avait semblé comprendre qu'un principe était souverain, celui de la libre-circulation des travailleurs par la non-discrimination des étrangers à l'embauche... de la théorie à la pratique, il y a un abîme!
bref... je m'y mettrai peut-être un jour mais pas dans l'immédiat.
Infojobs, l'indispensable...
Après deux rendez-vous avec Montsé où elle m'a suggéré de me mettre à chercher des offres de secrétaire quadrilingue, j'ai fini par lui dire poliment que je me débrouillerai toute seule.
Depuis, elle prend de mes nouvelles par mail et me transfère les offres qui lui paraissent coller avec mon profil... enfin... parfois. Entre les offres dans le socio-culturel pour être animatrice de camp de vacances et les offres pour être secrétaire ou guichetière à la renfe (SNCF espagnole), j'avoue que je n'ai pas pu faire grand chose et j'ai continué à chercher sur infojobs...
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