lunes, 2 de marzo de 2009

Zamora, par (z)amour du goût

Oui bon, je sais, elle était facile.

Il n'empêche, j'ai osé, parce que, vous en jugerez par vous-même, ce week-end que nous avons passé dans cette bourgade de Castilla-y-Léon, Zamora, a été un défilé gourmand, frôlant par moments le marathon pantagruélique.

Bien que ce blog n'ait pas vocation à être un blog culinaire, voici un petit compte-rendu en images, parce que la société espagnole de ce début de siècle c'est aussi ça. Il n'y a pas d'initiation à la culture d'un pays (en tout cas pour une Française) qui ne passe par l'initiation à la gastronomie locale.

Végétariens ou inconditionnels de Babe le cochon malin, passez votre chemin.


A notre arrivée le samedi vers 15h, quelques incontournables tapas pour commencer.


Beignet croquant de bacalao (morue),
et le maestro, du nom du bar, brochette de crevettes en aïoli

Zamora est connue entre autres pour sa tradition culinaire, en plus de ses vieilles pierres (j'en parlerai peut-être une autre fois, les églises et autres édifices romans sont splendides et il ne serait pas juste de ne pas en parler). Il ne me semble pas qu'elle ait forcément plus d'atouts qu'une autre ville d'Espagne, car ici, la nourriture occupe une place capitale partout. Pourtant, hasard ou pas, il se trouve que notre hôte d'un jour est un amoureux de la bonne bouffe et nous avons passé une bonne partie du week-end à goûter les spécialités des bonnes adresses qu'il a bien voulu nous faire découvrir.

Brochettes de porc au roquefort


Fritura de la huerta - la tempura du jardin
La petite touche de légumes...
Si si c'est des légumes. Bon frits ok, mais en Espagne, "nourriture frite" c'est un pléonamsme...

La preuve :

Torreznos
des trucs étranges,(de la peau de cochon me dit-on dans mon oreillette),
frits et sautés à la poêle
- là j'avoue que j'ai passé mon tour...


Chipirones fritos, beignets de petits calamars


Après ce déjeuner - tapeo, il nous fallait bien une demie-journée pour digérer et nous préparer aux autres festivités.

Nous nous sommes donc promenés et avons découvert la cathédrale de Zamora à la nuit tombée...
la suite de la visite pour la prochaine fois !


Le dimanche, nous sommes allés dans une Bodega en pleine campagne, une ancienne cave à vin transformée en restaurant, où on sert des spécialités cuites au feu de bois. Qui dit cave à vin dit cave, la dégustation se fait donc sous la terre...

au bout du tunnel, de belles salles voutées avec de grandes tablées prêtes à passer à l'attaque


âmes sensibles s'abstenir...

Le clou du week-end : le cochinillo - un cochon de lait entier pour 10 personnes

je ne suis pas une carnivore effrénée mais je dois reconnaître que malgré mes appréhensions je me suis régalée...

avec toujours la petite touche de verdure pour faire glisser tout ça...
Point trop n'en faut hein... je dois être une des seul(e)s à l'avoir savourée, mais
des tomates qui ont le goût de tomates, en plein mois de février,
je peux vous dire que j'ai apprécié !

Le plus dur a été reprendre la route pour revenir à Madrid, quelques trois heures de route sous la pluie et à la nuit tombée, avec pour mission ne pas s'endormir au volant...

On comprend mieux l'affection des Espagnols pour la siesta, quand on sort de repas comme ça !

Pour ceux que ce post a mis en appétit, si, par hasard, vous passez par Zamora, grâce à la magie d'internet j'ai retrouvé l'adresse de la Bodega et je vous la recommande !

Plein écran
Bodega Valcabadino
Prix par personne (entrées de tapas -chorizo frit et fromage manchego- cochinillo-frites, salades, desserts maison, vin, eau, café et pousse-café) : +/-20 €
Adresse :
Carretera Alcañices KM 3
49026 Zamora, Spain
980 510 038
Ver opiniones sobre la Bodega Valcabadino en 11870.com

2 comentarios:

David Amargor dijo...

uhmmm, aún lo saboreo!

Anónimo dijo...

Les africains pleurent voyant ces fotos!!! Viva Espania!!!!