domingo, 28 de septiembre de 2008

Déconnexion


Après une semaine de travail et des émotions intenses, Luis et moi avons eu envie de prendre le large... vendredi soir nous nous sommes donc connectés sur toprural.com et avons regardé les offres de dernière minute pour aller passer une nuit dans un hôtel rural dans la sierra de Madrid (la montagne n'est qu'à 30-40 minutes de voiture de la capitale).


Deux jours près de Cercedillas, à la Casona de Navalmedio, nous ont permis de recharger nos batteries en quelques ballades et pots sur la terrasse de l'hôtel, au soleil de septembre...


Dimanche, avant de retourner à la civilisation, nous avons fait un tour à l'Escurial, le monastère royal de Saint Laurent de l'Escurial près de Madrid, pour ajouter une touche culturelle à notre fin de semaine... une petite ville sympa, des jardins à la française, un site impressionnant, malgré le ciel gris...
bref, une respiration et des chemins de traverse à prendre plus souvent !



miércoles, 24 de septiembre de 2008

ça se passe à Madrid : Festival "Noches del Ramadan"


Empieza hoy con el concierto de Omar Pène de Senegal el festival "Noches del Ramadan":
segunda edición del festival organizada por la Casa Árabe con el objetivo de facilitar la integración y la convivencia de los musulmanes en la sociedad a través de la actuación de varios grupos musicales de diversos países islámicos.

Las actividades (gratuitas) tendrán lugar del 24 al 27 de septiembre en la sede de la institución (c/Alcalá, 62) y en una carpa instalada en el parque Casino de la Reina (Lavapiés).

Y para nosotros 5 noches de conciertos en Lavapiés!
par ici le programme : Omar Pène (el miércoles 24 a las 10 de la noche), la argelina Chaba Zahouania (jueves 25), la mauritana Noura (viernes 26) y los marroquíes H-Kayne (sábado 27).

mas información: Casa Árabe

sábado, 20 de septiembre de 2008

Twitter : on a touché le fond

... Vous connaissez ?
Je suis atterrée parce que je viens de découvrir...


Web2.0 : une révolution au service de l'internaute-citoyen?

On parle, au sujet du web2.0, cette évolution qu'a vécu internet, passé d'un espace où l'internaute est consommateur, cherche l'information à une interface où il intervient, écrit, publie, interagit ou agit enfin, en délateur ou citoyen, d'une révolution, d'un formidable outil de démocratie...
Certes, l'information n'est plus à sens unique, chacun peut s'exprimer son opinion et la partager. Les blogs offrent une tribune, les wiki fédèrent la connaissance, les creative commons la mutualisent, bref, la toile fourmille d'idées et de créations soudain accessibles, partageables ou discutables potentiellement sur la terre entière, les vidéos censurées à la télé font le tour de la planète, visionnées par des millions de personnes...

Oui c'est beau, c'est grisant c'est vrai. Mais à la vue du succès de phénomènes de certains des nouveaux réseaux sociaux tels facebook et twitter vous ne m'empêcherez pas de penser qu'une démocratie qui a si peu à dire est déprimante, voire, si j'étais un brin alarmiste, toute prête à tomber aux mains d'un tyran pour peu qu'il soit un brin télégénique …

Twitter quézako ?
Donc je viens de découvrir twitter… Alors pour ceux qui auraient vécu dans des îles désertes ou un des rares endroits du monde non connectés à internet ces derniers temps, twitter, ça vient des Etats-Unis (évidemment) et c’est un de ces « réseaux sociaux » en ligne qui permettent de « suivre » en temps réel ce que font ses amis et de tenir les dits amis informés de son actualité… Pour que vous vous rendiez compte d’à côté de quoi vous passez (et je passais jusqu’ici) ça a été créé en 2006 et ça fait un tabac, à tel point que twitter est comparé à google et que son créateur, un petit jeune d'une vingtaine d'années est considéré comme un des futurs Bill Gates ou Steve Jobs (cle fondateur de Macintosch).

Le principe
Vous connaissez tous facebook, et vous savez que vous avez une case en haut de votre profil qui vous demande de mettre à jour votre statut… en vous demandant "qu’est-ce-que vous faites maintenant?" et ben twitter, tout le principe c’est ça et seulement ça : le microblogging. Ce sont des mini-messages pour dire aux gens ce qu’on fait. On met à jour sa page et ces mises à jours, appelés tweets (gazouillis en anglais) sont envoyés à notre réseau.

Comment ça marche ?
On se connecte à internet, via son ordinateur, son palm, son téléphone portable… sur twitter.com, on se crée son profil qui est constitué d’une ligne de biographie avec photo. Ensuite, en dessous on a un champ texte, où on écrit ce qu’on veut… un mini-message où on raconte, en 140 caractères et en principe, ce qu’on est en train de faire.

On peut mettre son statut à jour aussi souvent qu’on le veut, pour tenir sa tribu (comme on disait du temps de tatoo, vous vous souvenez? mais si "avec tatoo, votre tribu garde le contact avec vous"... c'est un peu l’ancêtre de twitter et avouez que ça paraît préhistorique, à peine 10 ans plus tard...) informée de ses faits et gestes…
Les « amis » sur twitter qui ont choisi de suivre vos faits et gestes vont alors recevoir cette info de manière automatique : soit en se connectant sur twitter, soit par une mise à jour de leur agrégateur d’info (j’expliquerai dans un autre post ce que c’est) ou encore plus mieux : par mails ou directement sur leur téléphone par sms…

exemple de "tweet"
Je suis une fille cool qui me suis inscrite sur twitter et j’ai décidé de follow (suivre) mes potes Machin et Truc et Chose, qui ont aussi un compte twitter et qui me followent aussi…

Il est 20h je reçois un sms
"Machin est en train de se prendre la tête sur un pb de math"
Je rigole et me connecte à mon profil sur mon pc pour écrire
"Pakita est super contente de pas se prendre la tête sur un pb de math. lol"
20.15 message de TRUC
"Truc s’apprête à se murger la gueule pasqu’il fête sa séparation d’avec Chose, rdv ts chez moi à 21h, ramenez de la bière."
20.21, mini-message de Chose :
"tous des salauds… me reste plus qu’à aller voir Benoît XVI aux Invalides"

Voyeurisme et cie sous couvert de nouvelles technologies…
Bref ! On rentre dans la vie des gens, sans avoir à les appeler ni à les voir ni à leur parler…
C’est plus de la connection là, moi, à ce stade j’appelle ça une maladie…
Après avoir vu les émissions de télé-réalité, on braque soi-même les caméras sur son petit nombril… on se donne une épaisseur, une saveur en se rendant objet…
On n’échange même plus des idées, on « texte » des mini-messages à grand renfort de lol et autres langage texto, pour décrire les petits événements de son quotidien, même ceux d’une platitude extrême…
Comme si le fait de commenter son absence de vie pouvait lui redonner un certain intérêt…
Comme si le fait de se donner en pâture à des inconnus pouvait combler le vide originel.
J’agis sur twitter, je commente sur twitter, je mange sur twitter…
Je suis sur twitter, donc je suis, j'exiiiiiiiste…

Quel usage ?
Formidable outil de promo pour les entreprises, et potentielle source d'information pour les mêmes entreprises sur des milliers de consommateurs au profil aussi publique que France 3, Révolution de la communication ou symbole d’une dérive obsessionnelle d’une société où l’individualisme a remplacé la spiritualité…
Je lance le débat…
mais perso, ça me fait un peu froid dans le dos, ce big brother volontaire…

plus d'infos un peu plus objectives : twitter décortiqué en français

martes, 16 de septiembre de 2008

Vous venez nous voir ?

il y a une offre Air France pour les Paris-Madrid!!

Départs du 03 novembre au 14 décembre 2008 (dernier retour le 21 décembre)

et Départs du 05 janvier 2009 au 28 mars 2009 (dernier retour le 04 avril )

billets à acheter avant la fin du mois...

lunes, 15 de septiembre de 2008

nuit blanche à Madrid

Samedi 13 septembre, Madrid a fait sa nuit blanche...
et nous aussi!
Les Parisiens connaissent le concept, ouverture au public de lieux insolites, visites guidées, expositions artistiques, projections vidéos, installations ou concerts dans toute la ville, bref toute une série d'événements qui ont lieu en soirée et parfois jusque tard dans la nuit...
Si vous arrivez à entrer évidemment... la nuit blanche est victime de son succès et plus souvent synonyme de soirée passée à grelotter dans une file d'attente que de bons plans et découvertes.
A Madrid également. Et nous, fraîchement installés dans notre nouvel appart, après 150 allers retours dans les escaliers, on était moyennement motivés à l'idée de faire le pied de grue devant les musées ou les lieux trendouille où il fallait être...
90% des amis madrilènes ayant déserté Madrid, nous avons donc invité les quelques disponibles pour une mini-crémaillère et commencé notre nuit blanche dans nos nouveaux murs avant de se joindre à la masse raisonnable sur la place voisine, Tirso de Molina.

Quelques concerts, un botellon à l'ancienne et nous avons passé une des meilleures nuits blanches de la ville!

Spéciale mention à ma découverte du soir, Remate, un folk-rock swingant, espagnol et réinventé, un brin déjanté façon Herman Düne. Por ser Español no esta mal del todo !!
Et bien sûr, à 1h30 du matin, l'attente a valu la peine : Matt Eliott, (aka The Third Eye Foundation) extatique, d'un coup de sampler et trois accords sur ses guitarres, a réenchanté la place du marché aux fleurs, nous faisant oublier le froid de cette nuit de fin d'été...

C'est compliqué...

En réponse à Jean-Baptiste, je mets le lien vers l'article paru sur le site du Monde.fr au sujet de Rachida Dati, future mère célibataire dont le compagnon inconnu fait couler beaucoup d'encre...

et je fais mon mea culpa...
La presse entière a repris la déclaration de notre ministre de la justice où elle parlait de sa vie privée compliquée mais c'est au Monde et non au Figaro comme je l'ai affirmé que cette déclaration a été faite...
pfff c'est compliqué la presse sur le web!!!


Rachida Dati évoque prudemment sa grossesse

martes, 9 de septiembre de 2008

C'est pas tous les jours la fête de la cigogne à Strasbourg

alors, comme je suis tombée sur ce blog, je voudrais le partager avec vous...
http://lacigogneenragee.over-blog.com

C'est une association culturelle strasbourgeoise, que je ne connais pas mais au nom prometteur et qui, à en juger par leur blog, oeuvrent pour une création artistique riche et aventureuse... or c'est pas tous les jours le cas dans la capitale alsacienne, où cigogne rime plus souvent avec "flonflon" qu'avec "enragée". Pour les Strasbourgeois, vous verrez, qu'il se passe aussi des choses près de chez vous !

Un petit clin d'œil en réponse à un coucou d'Eleonora depuis Strasbourg, ma terre d'origine...

J'ai trouvé ce blog en me demandant comment les gens atterrissent sur "lamigrationdelacigogne". Au passage, je souhaite présenter toutes mes excuses aux ornithologues qui, au hasard de leur quête de connaissance sur les us et coutumes de mon ami le grand échassier, voient tout dépités une alsaco émigrée déblatérer sur sa vie et celle des madrilènes... et en tapant "cigogne, madrid" sur google, j'ai trouvé la cigogne enragée...

Hommage soit rendu à toutes les bonnes âmes qui tentent d'apporter un peu de fraîcheur dans la vision culturelle élitiste ou populiste qui est en vogue dans cette belle ville de Strasbourg!

On déménage !


C'est la saison des changements, des bonnes résolutions, des "on prend les mêmes mais on recommence (pas)"...
les écoliers ont leur nouveau plumier, ah non pardon, leur nouveau PC, les profs leur nouvelle classe et les étudiants ont repeint les murs de leur 20m² de collocation parisienne .. eh ben nous aussi on veut du neuf! Qu'à cela ne tienne !

ON DÉMÉNAGE! NOS MUDAMOS!!

mais comme on est très bien dans notre rue près de la place Tirso de Molina, et que l'appartement nous plaît, ben on prend le même... mais un étage plus haut!! Notre propriétaire ayant décidé de quitter l'appartement qu'il occupait juste au dessus du nôtre, nous le reprenons et déménageons au deuxième étage de l'immeuble... un coup de peinture, quelques meubles à trimballer sur un étage : du vieux neuf, c'est dans l'air du temps et on est contents!

au passage le proprio aussi est content : il loue notre 50m² au premier étage - exterior: qui donne sur la rue- à 950 €... nous, on paiera 925 €, avec plus de lumière, un peu moins de bruit et moins de difficultés à chauffer cet hiver... et on change pas d'adresse : sauf qu'au lieu d'être au 1B on sera au 2B...

Bientôt la pendaison de crémaillère ! Pronto, la inauguracion de la casa... (sont nuls ces Espagnols, ils ont même pas d'expression pour dire "on pend la crémaillère"...)

PS: pour les jeunes mariés qui ont reçu comme cadeau de noces les clés dudit paradis, la clé de l'immeuble est tjs valable et l'autre on vous l'enverra!

viernes, 5 de septiembre de 2008

Le père de l'enfant de Rachida Dati...

C'est dommage...
si elle ne m'était pas aussi antipathique, ça m'aurait fait plaisir d'apporter ma pierre aux supputations sur le géniteur de l'enfant que porte notre Garde des Sceaux...

Mais j'ai vraiment aucune sympathie pour elle et à vrai dire, je m'en fous!!! La seule chose que j'aurais à en dire, c'est que je suis agacée de voir comment cette affaire agite le Landerneau... démontrant une fois de plus combien les vrais enjeux sont éclipsés par des affaires triviales... Si Le Monde et El Pais commencent à nous parler des partenaires sexuels de nos ministres, qu'est ce qu'il reste à Voici et à Ola ????

Alors pour éviter de dire du mal, et/ou de m'énerver une fois de plus sur la pipolisation des politiques et la responsabilité des médias dans ce processus, je dirai seulement que j'aurais trouvé qu'Aznar et Dati auraient fait un beau couple multiculturel...

Au final, ce sera certainement beaucoup moins drôle quand on découvrira l'auteur...
Enfin il aura au moins eu le mérite de faire passer la ministre de la Justice pour une ingénue jeune fille de 15 ans rougissante, lorsqu' interrogée par le Figaro sur l'identité du papa de l'enfant, elle a déclaré "c'est compliqué..."

jueves, 4 de septiembre de 2008

Le RSA financé par les petits épargnants

trouvé ce matin sur rue89...
un article qui décrypte le plan de financement du RSA par une taxe sur le capital.

Cette déclaration faite par Sarkozy a réjoui et surpris plus d'une personne de gauche...
Un bel effet d'annonce, mais comme le montre cet article, en fait de "capital", la taxe de 1,1% sur l'épargne touchera les classes moyennes, le bouclier fiscal mis en place par le même Sarkozy protégeant comme il se doit les grandes fortunes qui en avaient bien besoin.

allez rions... jaune !
bonne journée quand même !

miércoles, 3 de septiembre de 2008

S'installer à Madrid - Guide pratique

Guide pratique à l’attention du téméraire tenté par une immigration à Madrid


« Un guide pratique» né d’un mail d’une lectrice (que je remercie au passage, pour avoir donné du vent à mon moulin) qui m’a fait part de son intention de tenter l’aventure madrilène à son tour et m’a posé quelques questions pratiques concernant l’installation dans cette ville, comme les démarches à entreprendre, la recherche d’appartements et de boulot, etc.

Je vais reprendre et développer au fur et à mesure mes réponses, afin que ces informations puissent éventuellement bénéficier à d’autres personnes intéressées par un séjour de longue durée dans la capitale espagnole.

Avertissement : ces réponses sont basées sur mon expérience personnelle et mes impressions, toutefois partagées par la majorité de mes connaissances françaises plus ou moins récemment arrivées à Madrid. Il se peut que certains aient vécu leur installation différemment, que vous ayez une opinion différente, ou une source d’information précise à partager.
Alors, si d’autres néo-madrilènes veulent ajouter, retrancher ou compléter ces infos, les commentaires sont plus que bienvenus !

Au sommaire de ces futurs articles :

Se loger

Trouver un emploi


Avant de partir, les démarches administratives, le NIE

La sécurité sociale

Pourquoi Madrid ?

NB : Si vous estimez qu’il manque quelque chose, n’hésitez pas…
Mais je vous préviens, il y a certains points que je n’aborderai pas…
Comme les questions concernant « la scolarité, l’éducation des enfants à Madrid » :
Non pas par haine des enfants (meuh non…) mais pour la simple et bonne raison que n’ayant pas vécu cette expérience moi-même, je n’ai pas la moindre idée de ce que ça peut être.
Non, je ne ferai pas non plus de rubrique Madrid pour les chiens, Voyager avec un animal, la vie Erasmus est-elle cool à Madrid ou autres questions pratiques, cruciales voire vitales mais auxquelles je serai bien incapable de répondre…

Je vous renvoie pour ces questions à un blog, que j’ai trouvé en cherchant à corroborer mes dires, et qui répond déjà à toutes ces questions et à d’autres…
Expatespagne est un blog écrit à plusieurs mains, lié au Petit Journal (autre source d'information précieuse, dont vous trouverez le lien ci-contre) et il sera certainement plus complet, plus concis, plus objectif et mieux organisé que les infos que je vous livre ici.

Expatespagne est né d'un forum rassemblant les expatriés d'Espagne, assez actif, où vous trouverez peut-être aussi plus de réponses. Je vous le conseille.

Du côté des « enfants », intéressez-vous à cet autre blog, plus perso, celui-là, d’une « madrilène ascendant bretonne », la madrilène d'origine alsacienne que je suis a souri en voyant ce titre…

S’installer à Madrid - Guide pratique - Se loger

Guide pratique à l’attention du téméraire tenté par une immigration à Madrid

// L’indispensable //
Se loger à Madrid


L’offre d’appartements à Madrid

- Il faut savoir qu'il n'y a pas des masses d'apparts à louer à Madrid et qu’ils sont chers par rapport aux salaires locaux.

Héritage de l’histoire et des comportements ataviques, la majorité des Espagnols de mon âge (on demande pas son âge à une femme… c’est malpoli) sont déjà propriétaires, ou s’ils ne le sont pas, ils s’en mordent les doigts, parce que ‘c’est plus le moment d’acheter’… Y a qu’à les entendre parler des taux de l’Euribor… (vous savez ce que c’est que l’Euribor vous ? ben moi j’ai appris… car le taux d’intérêt des prêts accordés par les banques est indexé sur ce taux européen… donc quand l’Euribor monte, l’Espagne avec tous ses propriétaires endettés sur 50 ans, pleure… )

Bref ! Pour vous donner une idée des prix des locations à Madrid, nous sommes deux et nous payons 900 euros pour un 50m2 en plein centre-ville (Tirso de Molina, entre la Latina, sol et lavapies, bien situé, quartier touristique et populaire, à fuir si vous aimez le calme et la verdure mais que je recommande aux amateurs de fiestas)
En gros il faut compter entre 850 euros et 1300 pour un appart de cette taille, de deux ou trois pièces.


Comment décrocher la perle rare ?

Pour les Parisiens, je vous rassure : la chasse à l’appart n’a rien à voir avec les aberrations qu’on voit dans la capitale française, malgré tout ce que vous diront les Madrilènes, qui se plaignent de ce que réclament les propriétaires de nos jours (ma brave dame c’est plus ce que c’était, etc…).

Ici il ne s’agit pas de remettre dix-huit mille tonnes de papier de garanties… Pas besoin d’avoir 3 fois le loyer en salaire net ni, même à 45 ans, parents, grands parents etc garants jusqu’à la 15e génération et évidemment des garants avec des comptes en banque fournis, si on veut être sûr de séduire le propriétaire…

Ici le problème, c’est ptet justement que la remise de l’appart se fait pas sur des critères aussi stricts, parce que les proprios préfèrent louer (et on les comprend) à des gens qu’ils connaissent ou dont la tête leur revient…

Mais dans tous les cas, baladez-vous dans la ville, on voit plein d’enseignes « à louer » : alquiler – Razon porteria (se renseigner auprès du concierge), qui comportent les numéros de téléphone : ne pas hésiter à appeler, pour visiter. Ça marche, mieux peut-être que les sites internet – même si une visite régulière sur idealista.com vous permettra de vous faire une idée des prix actuels, voire, si vous avez de la chance, de décrocher une visite.

Comment j’ai fait ?

Ben c’est un peu particulier, car je venais m’installer avec mon copain, espagnol et salarié depuis plus d'un an à Madrid. Grâce à une fiche de salaire espagnole et surtout à son réseau d’amis et connaissances, il s’est chargé de la recherche d’apparts. Nos recherches sur internet ou par agence n’ont rien donné, c’est par relation que nous avons trouvé deux apparts qui rentraient dans nos critères et que nous avons signé le contrat de bail.


La colocation
Je disais que les loyers étaient chers par rapport aux salaires locaux (j’en ai déjà parlé, les salaires sont bien plus bas ici qu’à Paris, au moins quand on débute sa carrière).
Sachant que le Smic est à 600 euros, relisez ce que je disais sur les loyers et vous comprendrez que les colocations se comptent par légions à Madrid. On a créé le néologisme « mileuristas », pour désigner cette nouvelle classe sociale, sortes de nouveaux pauvres espagnols, qui ne sont autres que les jeunes diplômés, gagnant en moyenne 1000 € bruts par mois soit autour de 750-800 €…Eh bien les mileuristas à Madrid existent vraiment (je les ai rencontrés :) et ils n’ont d’autre option que de vivre chez leurs parents ou de partager le loyer.

Les quartiers les plus prisés sont ceux près de l’université Complutense, bien que certaines colocs soient trouvables au centre.

Prix : Comptez en moyenne entre 300 et 600 euros la chambre.

ex concrets :
Dans le centre, une coloc de 4 personnes pour 450 € (450 euros par personne évidemment, mais à Chueca, soit en plein centre et dans un bel appart).
Plaza de España une coloc de 2 personnes, pour 750 € l'appart, mais plus petit et avec des chambres contigues (voir les photos sur le blog ma vie à Madrid (colonne ci-contre)).

S’installer à Madrid - Guide pratique - Trouver un travail

Guide pratique à l’attention du téméraire tenté par une immigration à Madrid

L’indispensable (il faut manger pour vivre)//
Trouver un travail, sujet ô combien passionnant…

Voir également la rubrique « tribulations d’une chômeuse en Espagne » et notamment « travailler en Espagne ». Je me suis installée ici en février 08 et j’ai décroché un emploi début août, après bien des péripéties... Soit 6 mois pour trouver un vrai travail, déclaré, satisfaisant moralement, un poste un peu en dessous des ambitions que j’aurais pu nourrir en France (técnico de comunicación, c'est-à-dire chargée de communication, mais en simple employée, alors que j’ai occupé dans les 4 dernières années des postes d’encadrement ou de coordination) mais avec un salaire correct pour mes critères et dans une entreprise sérieuse.
Certains diront que c'est normal, que ce soit en France ou en Espagne, de passer 6 mois à chercher. Les Espagnols ont même tendance à dire que c'est moins que la normale...

C'est relatif, le temps... pour moi, cette période a été longue et dure à vivre : il est en effet facile de perdre espoir... surtout en ce moment où les Espagnols n'ont que "la crise" à la bouche. Elle touche le monde entier mais elle est vécue comme un vrai drame ici. C’est devenu le refrain national : les médias mettent l'accent sur l'augmentation des prix et du chômage, le ralentissement de l'activité. Les rumeurs courent puis se confirment : Spanair a commencé à dégraisser et la crise de l'immobilier est sans précédent dans un pays dont le développement depuis 20 est basé sur ce secteur de l'économie, le tourisme et les fonds européens... Qui dit crise dit aussi moins de tourisme et quant aux crédits européens depuis qu'on est 27 dans l'UE, c'est plus aux espagnols que ça bénéficie... c’est à croire qu’ils guettent les indices qui les confirmeront dans leur angoisse…

Et forcément, les premières victimes du chômage sont les personnes en emplois précaires, et donc en partie les étrangers, venus d’Amérique latine surtout, mais aussi les ressortissants communautaires qui occupent des postes d’intérims.

Je ne veux pas vous décourager, simplement vous donner une idée de l'ambiance... Car c’est ce que vous risquez d'entendre de la part d'Espagnols et c'est parfois usant pour le moral de lire les journaux qui ne parlent que de ça et d'entendre les gens à qui vous donnez votre CV, pleine d’espoir, vous dire que ce n’est pas le bon moment.

Mais il faut mitiger ce propos... je dirais que cette histoire de bon moment et de crise aussi c'est relatif...
Tout dépend du secteur où l’on cherche, de ce que l’on a à offrir et des opportunités qu’on rencontre. En parlant espagnol, tu peux trouver facilement, un boulot excellent ou un excellent boulot de m**... Les petits boulots foisonnent ici, crise ou pas crise… donc on est jamais totalement à la rue, à condition de ne pas rechigner à être payé 12000 euros bruts annuels... (et de faire partie des mileuristas dont je parlais dans l’article sur le logement) Enfin c'est le type de salaires pour quelqu’un qui parle deux ou trois langues et accepte de travailler en tant qu’assistant administratif ou quelque chose dans ce goût-là...
Par exemple, une Française que je connais qui est arrivée en septembre 2007, a mis 10 jours à trouver un de ces emplois, où en plus elle n'est pas si mal payée que ça, maintenant qu'elle y est depuis presqu'un an...

Finalement, comme en France, tout dépend du profil et de l’objectif... Cette amie française, par exemple, a 24 ans et voulait tenter l'expérience à l'étranger au sortir de ses études... Elle a pris ce job de standardiste-secrétaire française en sachant qu'elle n'y resterait que le temps nécessaire et n'envisage pas son travail comme une fin en soi.
Moi j'ai 28 ans et je suis ici pour une durée indéterminée qui pourrait être longue, dans la mesure où mon novio n’envisage pas de s’expatrier en France... Je cherche donc un travail avec d'autres critères que mon amie. Dans tous les cas pourtant, quelque soit votre CV, votre bagage universitaire ou votre profil, il ne sera jamais aussi bien considéré qu'en France... mais ça, c'est la loi de l'émigration...

Comment j’ai fait :


J'ai cherché surtout via infojobs.net... et ça a marché au final... je m'inscrivais à toutes les offres en rapport avec la France et plus ou moins avec mon profil, j'ai quand même été appelée qqes fois... J’ai passé une dizaine d'entretiens, pour des emplois d’assistante administrative, ou d’autres plus intéressants et j’ai finalement décroché ce job, plus ou moins en adéquation avec mes ambitions.

Coup de gueule :
Je déconseille en revanche catégoriquement la rubrique « emploi » du site de la chambre de commerce franco-espagnole (lachambre.es) ! Ne prenez pas le temps de remplir leur formulaire en ligne, ni de leur envoyer votre CV, vous y passerez deux heures, un travail fastidieux pour une absence totale de résultat : on reçoit certes les offres en fonction des critères de recherche sélectionnés, mais ensuite pour répondre à l’offre qui vous intéresse, c’est kafkaïen : On vous demande de renvoyer votre CV (ben pourtant ils m’avaient dit qu’ils l’avaient mis dans leur base de données, sinon à quoi ça sert d’avoir passé quinze heures (oui ça a augmenté je sais, c’est l’inflation, vous dis-je…) à remplir ce formulaire ??) en précisant le numéro de l’offre à laquelle on postule. Ensuite, on reçoit un accusé de réception, vous demandant de vous inscrire sur le site de la chambre de commerce, (mais mais mais ??? j’ai pas déjà donné deux fois mon CV en pdf et rempli la fiche, qui justement me donne accès aux offres ???) Ensuite plus jamais de nouvelles…


- Bon à savoir : salaire brut, salaire net
Il faut savoir aussi que les salaires sont annoncés en montants bruts annuels et que ce qu’on gagne en net sera aussi net d’impôts, ceux-ci étant prélevés à la source et qu’on a donc pas le petit courrier du mois de septembre, très sympathique après les vacances…



S'installer à Madrid : les bonheurs administratifs et en particulier LE NIE

//A savoir avant de partir//
Obtenir un NIE, Numéro d’Identification des Etrangers


NIE, quézako ? Derrière ce nom barbare se cache un bête (mais terrifiant quand même au final) numéro, type sécurité sociale, qui atteste qu’un étranger (résident communautaire ou pas) est inscrit sur le registre des étrangers en tant que résident en Espagne.

Le dit numéro facilite la vie car il est indispensable à beaucoup de démarches… ou la rend impossible quand on essaie de l’avoir…


- Obtenir le NIE avant le départ ?

Contrairement à ce que j’ai lu à différents endroits et à ce qui est prévu dans les textes réglementaires, le Consulat d’Espagne en France ne délivre PAS de NIE. (Si quelqu'un a eu son NIE au Consulat, qu’il me le dise!!!)

Il faut en faire la demande dans la ville où on s'installe, auprès de l’Oficina de extranjeros

- Il n’est pas nécessaire d'avoir une promesse d'embauche pour obtenir le NIE. (j'étais complètement chômeuse et je l'ai obtenu, la question ne m'a même pas été posée...) Le NIE n'est ni plus ni moins qu'un certificat de résidence, qui a été créé pour faciliter la circulation de l'information au sein de l'administration espagnole (entre sécu, service des impôts, inem etc...)


Première étape, obtenir un rendez-vous

Tout de suite en arrivant, il faut appeler ce centre des étrangers pour obtenir un rendez-vous. Dans le cas de Madrid, rien que pour obtenir un rendez-vous, c'est déjà une démarche extrêmement désespérante… Si vous arrivez à joindre l'oficina de extranjero (bon courage:), on vous proposera un rdv pour dans quelques temps : les délais d’attente sont de deux à six mois, d’après mon expérience.

Certains petits malins sont allés dans d’autres villes, où le service des étrangers n’est pas aussi surchargé et ont obtenu leur NIE dans la demi-heure. Mais visiblement tenter d’aller se faire inscrire à Tolède ou Ségovie est un peu hasardeux, car dans la pratique, les fonctionnaires scrupuleux ne vont pas vous délivrer le précieux sésame si vous ne relevez pas de leur circonscription.

Les numéros pour joindre le centre des étrangers à Madrid en charge des dossiers des Français (et autres ressortissants communautaires, soyons pas trop chauvins...) sont les suivants :

(+34) 91 322 69 19 / 91 322 68 35 / 91 322 68 76 (entre 9h et 14H)

Les lignes sont surchargées comme je vous le disais, il faut donc montrer de la persévérance !!

A voir s’il est possible de les contacter déjà depuis la France, mais ce n'est pas possible de faire cette démarche entièrement depuis la France puisqu'il faut avoir une adresse sur place et retirer le formulaire avant le rendez-vous pour le remplir et s'acquitter d'une taxe.

NB : Pour les lève-tôt ou les fatigués d'essayer d'obtenir la ligne, l'Oficina de extranjeros de Madrid distribue le matin à l'ouverture des heures de rendez-vous aux 60 premières personnes. Il ne s'agit pas (contrairement à ce que je croyais humhum...) de faire les formalités le jour-même pour ressortir avec son NIE, mais uniquement de faire la queue pour obtenir un rendez-vous ultérieur. Les bureaux ouvrant à 9h, on conseille d'être là vers 7h30 car les places sont chères (mais ne nous plaignons pas, il paraît que c'était pire avant... et que pour les non-communautaires, c'est encore plus cauchemardesque.).

Oficina de extranjeros de Madrid Plaza del Campillo del Mundo Nuevo nº3 - 28005 - Madrid - Métro Puerta de Toledo

Deuxième étape : les papiers

Une fois obtenu le rendez-vous (BRAVO!!), prenez votre mal en patience.

Personnellement j'ai appelé début mars et obtenu un rendez-vous le 9 mai mais ces délais varient beaucoup. En juillet 08, on obtenait le rdv pour novembre 08...Voyons les choses du bon côté, vous pouvez mettre à profit ce temps pour effectuer les démarches suivantes :

  • Télécharger les papiers sur internet ou les retirer au centre des étrangers
  • Se rendre à la banque pour payer la taxe (de l’ordre de 7 € en mars 08) et se faire remettre un récepissé. Cette démarche peut se faire auprès d’une banque quelconque, type Caja Madrid, à un guichet quelconque, mais attention la plupart du temps les banques sont fermées l'après-midi.
  • Se rendre à l'Oficina (à Madrid c'est toujours Plaza del Campillo del Mundo Nuevo nº3)
  • Remplir le formulaire
  • Photocopier les papiers et sa carte d'identité, plus le certificat de domicilation si vous l’avez ou un contrat de bail (je ne suis toujours pas « empadronamientée » et cela ne m’a pas posé de problème…)

Troisième étape : le Jour J à l'heure H

  • On se présente à l’accueil de l'oficina, qui vérifie que vous avez bien rendez-vous, on prend un ticket comme chez le boucher et on attend d’être appelé.
  • Une fois devant la personne qui va se charger de votre dossier, on remet les papiers et le récépissé du paiement.
  • Ladite personne va simplement recopier les informations dans son ordinateur et imprimer une feuille A4 verte, qui porte le NIE en question…

C’est ce papier vert qui est le certificat d'identification. Attention, il n'est valable qu'avec la carte d'identité.

A quoi sert le NIE ?

- dans l'absolu le NIE n'est pas une autorisation de travail :

je rappelle que nous vivons dans un truc génial qui s'appelle l'Union Européenne, dont l'un des principes piliers est LA LIBRE CIRCULATIONS DES TRAVAILLEURS. En tant que ressortissants communautaires, nous pouvons travailler en Espagne sans avoir d'autorisation de travail. Donc IL EST POSSIBLE DE COMMENCER A TRAVAILLER SANS NIE !
MAIS !!! il faut nuancer le propos : On PEUT se faire embaucher sans avoir de NIE, mais il y a un seul inconvénient (et de taille): on touche moins, car l'Hacienda (le centre des impôts) se sert du NIE comme d'un n° d'identité fiscale (NIF) pour calculer le taux d'impôt sur le revenu, prélevé à la source à la différence de l'impôt français.

Par défaut, sans NIE, Hacienda retiendra 25% du salaire brut, au seul titre de l'impôt sur le revenu (rien à voir avec les charges sociales) au lieu d'appliquer les barèmes proportionnels au montant du salaire.
C'est d'ailleurs pour cette raison que certaines agences intérims refusent de vous mettre dans leur listing, si vous n'avez pas de NIE. Pour la simple et bonne raison qu'en travaillant sans NIE, la retenue effectuée sur le salaire d'un intérim devient énorme, si on retranche également le pourcentage de l'agence intérim et les charges sociales.. le salaire n'étant pas grandiose en brut, il se réduit, en net, comme peau de chagrin.
- Il y a beaucoup d'immigrés européens qui travaillent sans NIE provisoirement, qui ne devraient pas payer un tel impôt sur le revenu. Il semble qu'il soit possible ensuite de se faire rembourser ce trop-perçu... mais je n'en sais pas plus.

- Enfin, le NIE est indispensable pour ouvrir un compte en banque. Or ici les chèques n'existent quasiment pas, donc c'est mieux d'avoir un NIE et un compte en banque avant de commencer à bosser, vu qu'on vous demandera votre n° de compte pour vous virer votre salaire.

martes, 2 de septiembre de 2008

Debout c'est l'heure de la rentrée!

Tribulations d'une chômeuse en Espagne (FIN?)

Il paraît que c'est la rentrée scolaire en France aujourd'hui...
à Madrid aussi, c'est la rentrée...

et bien pour moi aussi, c'est fini les vacances, adieu les grasses matinées : j'ai commencé hier dans mon nouvel emploi, lever 7 heures, cela fait des années que cela ne m'était plus arrivé!

Les horaires sont pour l'instant encore vivables, puisque nous sommes encore en horaires d'été (un avantage de la vie du travailleur en Espagne, s'il en est) : 8h-15h, pour une reprise ce n'est pas trop violent!

Il n'empêche, je découvre Madrid sous un autre visage :
les yeux encore bouffis de sommeil et écarquillés par la surprise, je prends conscience qu'à 7h45, les rues sont pleines malgré la fraîcheur (21°, on sortirait presqu'une petite laine) et l'obscurité qui tarde à se dissiper.
Les touristes sont sur le pont, guide en main, pour éviter la chaleur plus tardive, les prostituées ne sont pas encore couchées ou déjà au travail, les employé(e)s fument en hâte leur dernière cigarette avant d'embaucher, les policiers continuent leurs rondes tandis que les queues se forment devant les administrations...
Comme une effervescence de ruche qui s'éveille...