Suite des posts "voir un médecin en Espagne... visite chez un spécialiste à Madrid"et"visite au centre de santé"
Après mes "récents" posts apocalyptiques (en tout cas pour moi), vous vous disiez peut-être que mon silence était lié à mon décès ou à mon retour en France pour cause de ras-le-bol du système de santé public. Eh bien non! Pas du tout! Réjouissez-vous (ou pas, mais comme je vous ai pas en face, je ne le saurai jamais), je suis en vie, toujours bien en Espagne, et ce d'autant plus que je suis sur le point de profiter de la semana santa et du week-end de 4 jours qu'elle suppose, 4 jours que les pauvres autochtones appellent "vacances de Pâques".
Je profite de cette période de calme pour rattraper mon retard et vous raconter l'épisode 3 de mes aventures chez les spécialistes espagnols.
Le 1e décembre donc, on m'annonce un frottis pour le lendemain et une échographie pour le 5 février, en réponse à mes douleurs plutôt fortes. Attendre 2 mois un diagnostic, c'est au-dessus de mes forces, je décide de consulter un 2e gynéco dans le privé et de voir si il peut accélérer les choses.
Comment j'ai choisi un gynéco privé?
J'ai d'abord demandé à mes amies et collègues espagnoles si elles étaient satisfaites du leur. Mais pour commencer aucune n'a SON gynéco comme ça peut être le cas en France. Entre le fait que dans le public on t'attribue celui qui est disponible et le prix d'une consultation privé, il n'y a pas vraiment de relation "intime", si j'ose dire avec un médecin en particulier. Me suis alors tourné vers mes copines expat, qui étaient toutes mitigées et m'annonçaient des tarifs exhorbitants (80 à 120 € la consultation sans examen). J'ai fini par regarder sur internet: on trouve des adresses et des commentaires de patients (malheureusement peu détaillés) sur les médecins, sur un site qui s'appelle masquemedicos.
Finalement, une savante équation entre "pas trop désagréable"+"fourchette basse (90€)"+"possibilité d'avoir un rdv rapidement" m'a amené deux jours plus tard, chez un monsieur d'un certain âge, dans un sous-sol, avec une salle d'attente digne d'une "clinique privée", comme on se l'imagine à prononcer cette expression, à en juger par le nombre de patientes, mais pas au vu de la tapisserie, qui avait connu des jours meilleurs, ni de la décoration, d'un design plutôt du goût de ma grand-mère.
Lorsque mon tour arrive, pas très longtemps après être arrivée (ici non plus, ça traîne pas), j'entre dans un bureau, avec une salle d'examen attenante. Nous sommes seuls dans le bureau (si!). A part la déco, pire encore que dans la salle d'attente, et l'âge du capitaine, je n'ai rien à redire. Le docteur est gentil, il m'interroge sans me presser, écoute patiemment mes petites histoires et mes grandes inquiétudes.
Puis il m'ausculte (SI!), avant de formuler plusieurs diagnostics possibles, à voix haute et des hypothèses pas franchement rassurantes. Il répond à mes questions, puis me prescrit un frottis et une échographie, à faire le plus vite possible, de l'autre côté de la rue, dans la clinique "la milagrosa" (pour les non-hispanophones: "la miraculeuse"). Une fois que j'aurai les résultats, je peux revenir directement sans prendre rendez-vous et demander à sa secrétaire dans la salle d'attente de le voir entre deux patients.
Il conclue par un "Bon courage ma petite" (O_o)
"N'hésitez pas à me contacter si vous avez des questions."
"Pour régler c'est également en sortant, chez ma secrétaire".
Le tout aura duré 10-15 minutes tout au plus. On est pas chez mémé, mais c'est tout de même plus du double qu'une consultation dans le public (et un passage par la case départ où je ne touche pas 1000 francs, mais me fais délester de 90 €), même si je ressors bien angoissée, au moins je me suis sentie prise au sérieux et pas (trop) traitée comme du bétail.
Voilà, ceci fut ma consultation chez un spécialiste dans le privé !
Et c'est bientôt le jeudi de la passion, je vous laisse en attendant les épisodes 4 et 5!
1 comentario:
alors? ça a donné quoi ces examens?
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