viernes, 5 de septiembre de 2008

Le père de l'enfant de Rachida Dati...

C'est dommage...
si elle ne m'était pas aussi antipathique, ça m'aurait fait plaisir d'apporter ma pierre aux supputations sur le géniteur de l'enfant que porte notre Garde des Sceaux...

Mais j'ai vraiment aucune sympathie pour elle et à vrai dire, je m'en fous!!! La seule chose que j'aurais à en dire, c'est que je suis agacée de voir comment cette affaire agite le Landerneau... démontrant une fois de plus combien les vrais enjeux sont éclipsés par des affaires triviales... Si Le Monde et El Pais commencent à nous parler des partenaires sexuels de nos ministres, qu'est ce qu'il reste à Voici et à Ola ????

Alors pour éviter de dire du mal, et/ou de m'énerver une fois de plus sur la pipolisation des politiques et la responsabilité des médias dans ce processus, je dirai seulement que j'aurais trouvé qu'Aznar et Dati auraient fait un beau couple multiculturel...

Au final, ce sera certainement beaucoup moins drôle quand on découvrira l'auteur...
Enfin il aura au moins eu le mérite de faire passer la ministre de la Justice pour une ingénue jeune fille de 15 ans rougissante, lorsqu' interrogée par le Figaro sur l'identité du papa de l'enfant, elle a déclaré "c'est compliqué..."

2 comentarios:

Matilde dijo...

Un article rigolo, ironique et avec quelques goutes -bienvienues-de mechanceté publié par El País Je ne suis pas une accro du journal mais je te passe le lien si quelqu'un veut rire un peu.
http://www.elpais.com/articulo/Pantallas/Aznar/elpepirtv/20080904elpepirtv_1/Tes

Je dois ajouter qu'en ce qui concerne les politiciens (et les autres gens, d'ailleurs) je m'en fous de leur vie privée. Je remarque seulement que les politiciens de droite, au moins en Espagne, se prennet comme gardiens des valeurs les plus traditionnelles mais profitent largement, dans leurs vies privées, des avantages de tolérance publique et sociale et de liberté personnelle qui sont des espaces conquis par la gauche à un terrrible prix.
Leur double morale me dégoute et me donne la vraie dimension de leurs idées.

paquerette dijo...

Bien cet article effectivement!!
merci Matilde pour cette recommandation !

Concernant El País, je dois dire que c'est pour moi une des rares atouts des médias espagnols par rapport à la France... La télé espagnole est une cata, il n'y a rien à en garder pour autant que j'aie pu en juger, ma radio est éteinte depuis des mois MAIS j'achète El Pais... au moins une fois par semaine, alors que je n'achète que "le canard enchaîné" en France. C'est un quotidien que j'apprécie car il fait du journalisme d'investigation et d'analyse, où la forme et le fond me paraissent de qualité. Les prises de position sont justifiées et les articles documentés.
Libé est devenu trop littéraire, privilégiant la forme sur le fond. les articles sont de véritables œuvres d'art ou ramassis de conneries, selon la tendance du lecteur... Mais il est sûr que la ligne éditoriale, si elle est orientée sur la qualité et le ton, néglige, à mon goût un peu trop, l'aspect purement informatif, préférant former le lecteur en tant que citoyen. En conséquence, en tant que lectrice de gauche, si je veux les lire pour avoir un point de vue, je dois aussi acheter un autre quotidien pour avoir l'information objective, de base, les faits...
Bien sûr je ne connais pas forcément l'histoire des médias en Espagne ni ne suis consciente des prises de position du PAIS dans les débats d'opinion qui agitent la société espagnole... je ne parle que de mon point de vue de Franchute... Peut-être pourras-tu m'éclairer sur ton peu d'enthousiasme?

Et quant aux politiciens de droite, je partage ton avis en ce qui concerne les Espagnols. En France, la situation est différente, je suis moins choquée par cette morale ambivalente et opportuniste, car la droite y est moins "tradi". Elle n'incarne plus que pour une minorité les valeurs traditionalistes encore en vogue au PP, "travail, famille, patrie (et pour le PP, catholicisme)". Soit-disant décomplexée, elle affiche son amour du fric et son arrivisme... du traditionaliste amour de l'autorité, il ne reste qu'une trace : son chef de file se conduisant comme un monarque de la pire espèce (tout en récupérant pour les besoins de la communication, les valeurs humanistes de la gauche).

Cependant, à observer la France depuis une monarchie parlementaire, je suis en passe de me dire qu'au moins ici, le roi ne fait pas ce qu'il veut "parce qu'il a été élu"... c'est à dire en notre nom...