lunes, 29 de diciembre de 2008

Nouvel an en Espagne : campanadas, uvas y turron

Deuxième épisode des fêtes, après les foies gras et huîtres à foison en Vendée, je passe le 31 décembre, la Nochevieja à manger du Turron à Tudela de Duero, près de Valladolid, ancienne capitale du royaume d'Espagne, en pleine région de Castilla y Leon.
En famille, comme il se doit... avec du raisin et ... devant la télé, comme il se doit...



Las uvas, les 12 grains de raisin dans une main et le verre de champagne dans l'autre : (Et oui, en bonne Française indécrottable de chauvinisme, je préfère encore et toujours les fines bulles de la région de Champagne que celles un peu plus du Cava de Catalogne ... et je rapporte donc à ma belle famille quelques douceurs indécrottable, vous dis-je...)


Le Rituel
Minuit moins cinq, donc, on se branche sur la TVE1, première chaîne de la télévision espagnole pour voir le programme retransmis depuis la Puerta del Sol, où la fête bat son plein : des milliers de personnes attendent dans le froid las campanadas (les cloches)... deux animateurs sortis tout droit des années 80 occupent l'antenne pour meubler l'attente...


Et à 23h59'59'', l'émotion monte encore d'un cran quand la boule dorée descend dans la tour emblématique de la puerta del sol...

Les 4 quarts d'heures sonnent, le temps pour tous de porter les grains de raisin au plus près de la bouche... et le moment fatidique !!
Sur l'écran seule demeure la tour où la cloche sonne accompagnée d'une publicité pour mastercard qui nous souhaite une bonne et prospère année :)
et les 12 grains de raisins dessinés en bas de l'écran de disparaître, avalés par un petit pacman...

Eh ben, il n'est pas si évident de manger en rythme un grain de raisin à chaque coup !!
Pas sûre d'avoir beaucoup de chance quant à moi cette année !

Mais je vous la souhaite à tous aussi douce et riche que les turrones espagnols !

viernes, 19 de diciembre de 2008

Migration de la cigogne dans l'autre sens

Assez parlé, il faut maintenant agir !

Noël était dans l'air depuis un petit moment, et bien il fallait que ça arrive, malgré le grand soleil qui brille sur Madrid (13º un 19 décembre, je kiffe, si vous me passez l'expression), cette fois ça y est, Noël est là ou tout près.


La cigogne rejoint ses pénates : Je quitte l'Espagne pour m'en revenir quelques jours dans mes contrées sinon natales, du moins familiales. (voir photo)
Je vais profiter de deux semaines de vacances pour faire le plein de famille, de repos, de cadeaux :) et ... de bonne bouffe !!
Tant pis pour les kilos que j'arriverai plus à perdre avant l'opération "je veux pas ressembler à un boudin dans ma robe de soirée pour le réveillon"...

Bredele et foie gras maison n'ont qu'à bien se tenir!

Joyeuses fêtes à tous, où que vous soyez !

...et à bientôt!
Crédits: Jean-Baptiste @la langue fourche

domingo, 14 de diciembre de 2008

Noël en Espagne

Chose promise, chose due, je ne pouvais pas ne pas faire un article sur les festivités de Noël en Espagne.

J'ai déjà parlé de la Loterie et de l'euphorie qu'elle déclenche, eh bien pour le reste c'est pareil. Les Espagnols dépensent des sommes colossales pour les fêtes. En nourriture évidemment, comme en France, et puis dans les cadeaux (comme en France et comme dans tous les pays occidentaux, j'imagine). Mais avant tout il faut savoir que Noël et les fêtes de fin d'année durent encore plus longtemps qu'en France. D'ailleurs Noël se dit Navidad mais on utilise le plus souvent NavidadES au pluriel, ça s'invente pas!



Des fêtes éternelles
Comme en France et dans les autres pays où la religion catholique a imprégné les traditions, en Espagne, les fêtes de fin d'année sont centrées autour de la Navidad, la naissance de l'enfant Jésus, qu'on célèbre en famille, mais, après le 25 décembre, ça continue... jusqu'au jour des rois.

Début décembre, Madrid se pare de décorations, et les lumières illuminent les rues pendant toute la période de Noël, tandis que les magasins débordent de cadeaux pour les enfants, de nourriture et de crèches parfois à taille humaine.

Une fois le décor planté, les festivités peuvent commencer !
- Le 24 décembre, c'est Nochebuena, les familles se réunissent pour le dîner autour de la crèche (belen) et d'un repas gastronomique.
- Le jour de noël, Navidad, le 25 décembre, est férié, ainsi que le 26 dans certaines régions.
- Le 28 décembre c'est Santos Inocentes, l’équivalent de notre 1e avril : le jour des innocents, on se fait des farces.
- Le 31 décembre, pour le réveillon du nouvel an, Nochevieja, on dîne en famille (!!!), avant d'aller rejoindre ses amis pour faire la fête.
- ... le 5 janvier au soir, on remet le couvert! Un nouveau réveillon et une nouvelle fête en famille le lendemain, le 6 janvier, cette fois pour célébrer l'épiphanie, (Reyes, le jour des rois) avec le même faste que le 24 décembre.
Imaginez refaire Noël quinze jours après… et bien les Espagnols le font!! Lorsque les Français se remettent du Réveillon de la Saint Sylvestre en mangeant un petit bout de galette, ils refont réveillon, dîner, cadeaux etc.

Une gastronomie qui n'a rien à envier à la française

Ne croyez pas que parce qu’ils font la fête plus longtemps, les Espagnols sont plus sobres dans leur manière de fêter !

Au menu de ces multiples dîners, traditionnellement, on trouve une gastronomie assez similaire à ce qu’on trouve dans les familles françaises :
- Des canapés et des fruits de mer en entrée (pas d’huîtres cependant, plutôt des gambas, des crevettes),
- puis en plat principal, de la dinde ou du cochon de lait, précédé ou non d’un poisson
- et pour finir, plein de sucreries pour dessert : pâte d’amandes (mazapan) et nougat (turron), polvorones, biscuits, bombones (des chocolats) que l’on accompagne de cava, le crémant de Catalogne, pour faire descendre tout ça.
Les sucreries en question sont également partagées pendant toute la période de Noël avec la famille et les amis venus en visite.

12 grains ... de folie?
Les principales différences ne concernent pas tant la gastronomie que les habitudes, le fait que les Espagnols sont des inconditionnels de la fête familiale et des enfants-rois.

- Noël ne serait pas Noël sans Cortilandia : sorte de mini-Eurodisney lancé par le magasin corte inglés… en plus cheap mais qui provoque le même type d’engouement. Vous marchez tranquille dans la rue, sans penser à rien, quand à la hauteur du Corte Inglés, un attroupement de badauds et de poussettes vous empêche tout à coup de passer. En cherchant un passage entre les bambins, sur les marches du magasin, vous vous retrouvez face à Minnie et Mickey qui distribuent des ballons en se dandinant sur une musique aigrelette. Vous levez la tête, à 5 mètres au-dessus de vous, sur la façade, c’est une sorte de spectacle de marionnettes ou d’automates. En dépit du mauvais goût avéré de ces spectacles, il n’est pas de famille qui frustrerait sa progéniture de ce moment magique dans la foule et le froid des rues madrilènes.

-A quelques mètres de là, la Puerta del Sol accueille un autre type d’événement pour Nochevieja, le 31 décembre à minuit.


Les Madrilènes, après un énième dîner en famille, se rassemblent sur cette place centrale de la capitale, pour croquer las uvas : 12 grains de raisin au son des douze coups de minuit frappés sur l’horloge de la mairie. Le but est d’avaler les 12 grains avant le 12e coup de cloche, sans quoi c’est la malchance assurée pour l’année à venir. Ce rituel censé porter chance et succès pour la nouvelle année peut paraître anodin, mais il faut savoir que c’est un moment sacré : il est retransmis à la télévision nationale et tous les Espagnols se collent devant leur écran un peu avant minuit pour suivre en « direct live » les statues frapper la cloche sur la Puerta del Sol et pouvoir gober leur raisin en rythme et être sûr d'avoir de la chance pour l'année !

Superstitieux nos voisins ??
:)
Prochain épisode : la venue des Rois Mages le 6 janvier.

martes, 9 de diciembre de 2008

Extremadure : extrêmement nature


Le pont de la constitution, nous l'avons passé en Extrémadure, une des régions les plus pauvres de la péninsule, à la frontière avec le Portugal.
Méconnue des Espagnols eux-même, c'est pourtant une des plus belles.
Quelques clichés souvenirs, des premiers jours dans un brouillard à couper au couteau, ballade dans les montagnes portugaises avoisinantes, puis cueillette des oranges une fois que le soleil est revenu.

Penha Garcia dans la brume


les chênes-lièges
et les orangers


quand le soleil se lève, on profite encore plus:
orangers toujours...
citronniers et grenadier

et le soleil se couche...

viernes, 5 de diciembre de 2008

6 décembre : jour de la constitution

Pour moi, le 6 décembre est important car c'est la St Nicolas... souvenirs de l'enfance, d'effluves douces et sucrées dans les froides journées de décembre en Alsace.

Ici, en Espagne, le 6 décembre est également important, c'est même un jour férié. Comme il y a beaucoup de jours feriés, je n'ai pas fait tellement attention à sa signification. Mais il se trouve que le 6 décembre est suivi du 8 décembre ferié également, ce qui provoque un pont, voire un aqueduc dans certains cas.

Je suis donc en congés pour un we prolongé, et la moindre des choses que je pouvais faire, c'était vous faire partager ma découverte quant au pourquoi de ce jour férié :

Le 6 décembre 1978, trois ans après la mort de Franco, la nouvelle Constitution est promulguée, marquant le début de la Transición Española qui transforma l'État autoritaire de 1975 en Monarchie parlementaire.

Cette année cela fait donc 30 ans exactement que la constitution espagnole a été promulguée.

miércoles, 3 de diciembre de 2008

Téléphone en Espagne : la blague continue

Hier, je rentre à la maison, où le téléphone est muet depuis deux semaines environ. J'ouvre la boîte aux lettres, et trouve une enveloppe à mon nom de l'entreprise nationale de téléphonie. Persuadée que l'ouverture de la ligne nous a coûté pas grand chose ou rien, puisqu'il s'agissait d'un transfert de ligne, j'ouvre confiante en montant les escaliers.

Ne jamais ouvrir un courrier dans l'escalier!!!
le souffle coupé, j'ai failli dégringoler, embarquer au passage mon chéri et la chérie du voisin du dessus, qui montaient derrière moi, nous faire une entorse collective et une ennemie jurée, lorsque j'ai lu les 3 chiffres avant la virgule, un 1 un 6 et un 7... Notre gentil monsieur venu installer la ligne il y a 3 semaines, qui nous a laissé en plan avec un téléphone muet, nous a facturé la totale...

167 euros pour un téléphone muet et sachant que cette opération est seulement un préalable au dégroupage total!!!! j'ai un peu mal au ...

1e épisode :
Ni une ni deux, Luis prend son téléphone (portable toujours) et appelle le service facturation...
Un Monsieur lui explique que cette somme correspond à une ouverture de ligne et à l'installation d'un nouvel appareil, parce que nous avons demandé visiblement à changer de système... (que celui qui comprend un technicien du téléphone dans un pays dont il n'est pas natif me jette le premier combiné à la figure: j'étais seule quand le type est passé et je n'ai pas franchement compris grand chose à son charabia... c'est ptet ce qu'il a fait sur son échelle après tout, changer de boitier...) que pour ce qui est de la somme en question, il ne peut rien faire tant qu'on a pas payé et que seulement une fois qu'on aura payé, on pourra déposer une réclamation. Quant au fait que la ligne soit muette, c'est pas son problème, faut qu'on appelle à un autre numéro...

2ème épisode :
Luis appelle le service technique. Au bout de 10 minutes d'une attente téléphonicorrible...
- il est trop tard pour fixer un rendez-vous avec un technicien Monsieur, quand seriez vous disponible pour que nous puissions fixer ensemble un nouveau rendez-vous et vous envoyer quelqu'un ?
- je suis joignable toute la journée sur mon téléphone.

- très bien Monsieur, nous vous contactons demain.


3e épisode
Aujourd'hui, il est 17h, je suis au bureau. Mon portable sonne. Je décroche, c'est mon bel hidalgo:
- Tu es au bureau là?
- ben oui pourquoi?

- Ben tu sais le technicien des telecom? Il est devant notre porte. Tu pourrais éventuellement foncer à la maison
(mon bureau est à 10 minutes à pied de la maison) pour lui ouvrir la porte et qu'il puisse réparer la ligne ?
- ... Hein ? Nan mais, attends, je comprends pas là : pourquoi il est chez nous ???? Il appelle pas avant de venir ? Qu'est-ce-que tu lui as dit ?
- Ils viennent de m'appeler... en me disant que le gars était devant la porte. J'avais dit qu'on était disponible toute la journée...

- mais... mais mais ? Disponibles toute la journée ??? mais on bosse !!

- Oui j'ai dit que je serai joignable pour FIXER un rendez-vous... ils ont compris qu'on était disponibles... c'est à dire à la maison toute la journée...
-pfffffffffff.... bon j'y vais, le temps de le dire à mon chef.

Je laisse un mot sur le bureau de mon chef en lui disant que j'ai un problème, qu'il faut que je m'absente une heure et que je reviens après, pour faire mes heures.
Sur le chemin, je cours pour arriver plus vite et à mi-chemin, le téléphone resonne... c'est re-mon chéri, qui me dit "n'y vas pas c'est pas la peine, le gars est parti manger, il revient à 18h..."

Pas du tout zen, je m'énerve et repars dans l'autre sens en laissant bien entendre à tous les passants ce que je pense des télécoms de ce pays...
Alors que je suis dans l'ascenseur, mon chef m'appelle pour me dire que je ne suis pas obligée de revenir, que je m'occupe de mes histoires et que je revienne le lendemain... Je lui répond que je suis déjà de retour.

Arrivée au bureau, j'ai un 3e coup de téléphone, toujours de mon chéri : le technicien m'attend en bas de chez moi, il a fini de manger.

4e épisode
Même pas étonnée, je repars dans l'autre sens et me retrouve dans mon appart dix minutes plus tard pour m'entendre dire qu'il n'y a rien que Téléfonica puisse faire, que le problème est dans les murs. Et ça fait 70€ pour le déplacement.

Je dois avoir eu l'air tellement désespérée alors, que le monsieur a reregardé les branchements et a trouvé un problème qu'il pouvait résoudre... Il me montre gentiment les cablages, le boîtier qui pendouille du mur extérieur et se lance dans des explications... Là, j'appelle mon hidalgo de service pour qu'ils voient ça ensemble parce que moi je déclare forfait.

Le technicien s'apprête à repartir, teste le téléphone, qui fonctionne et me prépare la facture. Je lui demande alors s'il sait pourquoi nous avons une facture de 167 €... il hallucine! Il me dit qu'on a du demander au premier gars d'installer des trucs, je lui répond "peut-être mais quoi?" là il hésite et remballe finalement sa facture en me conseillant de faire une réclamation. Lui, "comme (nous sommes) restés polis" (sic) il ne nous facturera pas le déplacement.

Le monsieur s'en va, je reste avec ma facture et le téléphone qui... sonne!!!

Mon hidalgo me dit qu'il a réussi à joindre Orange, qui doit s'occuper du dégroupage et venir nous installer l'ADSL...
dans quelques jours !!!!!

La suite au prochain numéro!!!

martes, 2 de diciembre de 2008

Noël et autres nostalgies

Quand on vient du Nord, l'idée de passer la période de Noël sous des latitudes clémentes est assez déjà assez déboussolant. Pour une Alsacienne, célébrer ces fêtes dans un endroit où "Bredele" ou "Christkindelsmärik" sont des barbarismes qui pourraient aussi bien désigner le dernier modèle de BMW qu'un animal néozélandais, c'est une fête un peu gâchée d'avance.

Je ne suis pas, loin sans faut, une tenante de chasse pêche nature et tradition alsacienne mais tout de même, il faut avouer que Noël dans ma région d'origine a une saveur particulière.


Jusqu'à l'écoeurement...

Du temps où j'habitais à Strasbourg, cet engouement général pour le marché de noël, ses petites maisonnettes en bois et en pain d'épices, me donnait sinon envie de vomir, du moins envie de fuir très loin de la foule de touristes, venus s'extasier par troupeaux entiers, devant une malheureuse boule de Noël et ne trouvent rien de mieux à faire au passage que de te coller leur pomme d'amour dans les cheveux ou de renverser leur gobelet de vin chaud sur l'anorak de la malheureuse étudiante qui n'a d'autre choix pour aller à la fac que de traverser le maudit marché de la place Broglie.


Mais voilà, la nature humaine est ainsi faite qu'on ne désire que ce qu'on a pas (philosophie de haute voltige que les Alsaciens, grands philosophes devant l'éternel, expriment très bien par une petite chanson : d'r Hans Im Schnockeloch, hett alles was er well, un was er hett des well er nitt un was er well des het er nitt... qui peut se traduire par Jean du trou de moustique a tout ce qu'il veut, sauf que ce qu'il a, il le veut pas et ce qu'il veut il ne l'a pas. Des puits de sagesse les Alsaciens je vous le dis).

Et donc, maintenant que l'Alsace est très très loin, j'ai un peu de nostalgie, le Heimweh, comme on dit là-bas, et des envies sauvages de Bredele (ce sont pas des animaux étranges mais des petits gâteaux de Noël, dont l'odeur d'anis, d'épices ou de noisette remplit les maisons alsaciennes pendant tout le mois de décembre et qui se mangent de Noël à l'Epiphanie).

Aux grands maux, les grands moyens : ma décoration express de Noël

Je suis donc partie en exploration pour faire entrer l'esprit de Noël dans ma maison madrilène.
J'ai acheté au magasin Casa de Callao, 4 petites bougies pour faire une couronne de l'Avent, bricolée avec du papier vert, puis au marché couvert de la place de la Cebada (à la Latina) des pommes bien rouges, qui sont venus orner la cheminée, à côté du calendrier de l'avent hyper kitsch que mes gentils parents m'ont envoyé. J'ai disposé mes pains d'épices rapportés le mois dernier de Gertwiller, avec leurs images kitsch à souhait...

Petite touche finale, j'ai mis des lumignons un peu partout dans la maison et suspendu un calendrier de l'Avent en tissu dans l'entrée, avec des surprises en chocolat pour chaque jour du 1e au 24 décembre, pour mon bel (et plus svelte pour longtemps) hidalgo.

L'autre pays de Noël

Pendant mon exploration et au cours de ces derniers jours, je me suis aperçue que Noël en Espagne c'est ptet encore plus impressionnant que Noël en Alsace.
Ok, ils ont pas la neige et leur marché de noël fait pitié, mais côté traditions, ils sont aussi forts !
Et comme le froid est arrivé et les nuits tombent aussi tôt, eh bien, il ne me reste plus qu'à me mettre aux fourneaux pour que l'ambiance de noël ne soit complète !

Au prochain épisode, je vous raconte les traditions de Noël espagnoles ! ça vaut bien un ou plusieurs articles...